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« Dans ton cœur, j'ai visé dans le mille. »

Emyldaa - 10:00

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Emyldaa - 10:00

J'étais posée sur mon lit, les jambes qui bougeait de haut en bas pendant que je parlais avec Smail sur instagram.

sml77 - sah la nuit porte conseil et j'pense qu'on doit agir au plus vite.

emy777 - donc la tu veux que je tâte le terrain aujourd'hui ?

sml77 - we, comme ça ton père annonce la couleur direct sah flemme d'attendre j'suis grand emy, j'ai passé l'âge des amourettes tah amour secret

emy777 - je sais bien, je vais allée tâter le terrain j'te dirai ce qu'il en ai.

sml77 - hm, bon azy je vais commencer mon footing on se tiens au jus.

Je suis sorti de ma chambre pour me diriger vers la cuisine, j'entendais mes parents petit déjeuner. Depuis la dispute, je ne sortais pas de ma chambre tant que mes parents, enfin tant que mon père était là. Donc la, ça fait longtemps qu'on s'est pas vu.

Je leurs ai fais un bisou sur le front pour les saluer puis je me suis assis en face de mon père. Il m'a regardé un instant puis a soupiré.

Papa : Dis ce que tu as à dire.

Moi : Je sais que toi et moi nous n'avons jamais abordé ce genre de sujet ensemble, que tu t'ai imaginer que j'étais une fille qui ne s'intéressait pas au garçon, que j'allais fréquenter des hommes seulement après mes études et je peux le comprendre. C'est ce que penses tous les pères, mais parlons sincèrement papa. _ se redresse, Certes, je n'ai pas fréquenter beaucoup d'homme et je suis toujours vierge aussi.

Je l'ai vu se détendre, ma mère ne parlait pas.

Moi : Mais c'est la première fois que je ressens quelques choses pour un homme, c'est la première fois que je ressens quelques choses d'aussi fort en si peu de temps et c'est pour ça que je veux pas laisser tomber. Même si à cause de ce sujet, tu as failli me tabasser.

Je l'ai vu frissonner, j'étais obligé de lui rappeler ce qu'il allait faire ce soir là si ma mère n'était pas intervenu.

Papa : Où tu veux en venir Emyldaa?

Moi : Smail viendra te voir demain, avant que tu ne t'oppose ou autre j'aimerai que juste tu l'écoutes. Écoute ce qu'il a à te dire papa. Tu ne pourra pas toujours te braquer quand un homme viendra parler de moi, tu pourras pas tous les taper non plus donc accepte qu'un homme, respectueux, vienne te voir. Parce que ouais, il aurait pu rester dans son coin ou bien même me bloquer après ce que tu as fais, mais il reste à mes côtés et c'est même lui qui veut absolument te parler, alors que tu l'as frappé. _ croise les bras, Et pendant que toi, tu me coince ici sans savoir si je vais bien ou non sans m'adresser la parole, l'homme que t'insulte tous les jours prend de mes nouvelles tous les jours et que si la je lui envoie un message pour lui dire que je suis dans le mal, il viendra à la minute où mon message est envoyé.

Mon père me regardait sans rien dire, ah gros, j'ai dis on parlait français non ?

Moi : Papa, je l'aime et malgré tout, je t'aime encore plus. Si tu m'aimes, j'aimerai que t'écoute Smail, si tu veux mon bonheur.

Maman : Ta fille grandis chéri, elle ne restera pas toujours un bébé. Et ce n'est pas en agissant comme tu le fais, que tu la préservera, en continuant à agir comme ça elle fera les choses en cachette et je la couvrirai.

J'ai souris à ma mère qui depuis ma tendre enfance est un réel soutien pour moi. Après un long silence de mon père, il a soupiré. Qu'est-ce qui peut faire contre les deux femmes de sa vie?

Papa : Qu'il vienne demain, dans l'après midi.

Moi : Bien.

Ma mère m'a sourit, je me suis levé puis je suis sorti de la cuisine. Quand je fus hors de leurs champs de vision, j'ai couru pour allée tout raconter à Smail, d'ailleurs il m'a répondu à la minute.

Smail : Allô ?

Je lui ai tout raconter de A à Z, de 1 à 10, j'ai même expliqué tous les soupires qu'on a eu, tout au moindre détail.

Smail : ah oui, c'était très français comme discussion.

Moi : Hm, fallait bien l'avoir. J'avoue que j'appréhende un peu quand même.

Smail : Moi ça va, sah il la fallait bien notre discussion d'homme. Si cette pute de Lina ne m'avait pas court circuité on n'en serait pas du tout la, carrément là tu serai chez moi avec l'approbation de tes parents.

Moi : _ rit, La vérité. Mais bref, si toi tu n'es pas stressé tant mieux. Je me demande ce qu'il va te dire quand même.

Smail : Sah j'sais pas mais j'suis prêt, hm. J'suis prêt à toute les éventualités.

Bon maintenant il faut espérer que tout se passera bien.

On finira par y arriver.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant