Chapitre 1

25 3 5
                                    

                            
                             Shay

_O..oh, désolée. Sifflais je mal à l'aise

Je prends soin de me retourner pour laisser le temps à mes collègues de remettre leurs vêtements.

Pourquoi c'est toujours sur moi que l'univers s'archane ?

Il a fallu que je tombe sur mon chef de service avec une charmante infirmière en pleine partie de jambe en l'air.

Merde.

Pendant que je me maudis intérieurement, il se racla la gorge alors que la petite infirmière passa devant moi non sans me fusiller du regard.

C'est compréhensible. Qui aimerait être dérangé dans ces moments là ?

_Mademoiselle Smith...

Avant même qu'il puisse terminer sa phrase je le coupe rapidement et  j'articule la tête baissée ;

_ Je suis vraiment désolée docteur Evans. Ce n'était pas mon intention de vous dérangez...je ne savais pas que vous étiez occupé... On m'a dit que vous étiez ici alors j'ai pas pensé que vous...enfin... veuillez m'excusez.

_ Oublions cet incident, vous devez être fatiguée. Rentrez vous reposez. D'accord ?

Ne voulant pas m'attarder de plus je le remercie avant de sortir.

Je voyais bien qu'il était gêné. Pour bien des raisons. Ce mec est marié, il a deux enfants adorables, et disant...qu'il a essayé de flirter avec moi.

Le fait d'y penser me donne des frissons.

Son infidélité est connu de tous a l'hôpital. Qui ne sait pas que Edwin Evans est un putain de bordel ?

Tout le monde le sait, même cette charmante infirmière..

Jennie est arrivé ici en même temps que moi il y'a six mois, moi en tant qu'interne et elle en tant qu'infirmière fraîchement diplômée.

Du haut de ces vingt quatre ans, elle fait des ravages au près des hommes. Ça doit l'arranger. Elle qui aime le sexe.

_ Tu as fini ta garde, Shay? Me demande Hillary, une interne.

J'hoche la tête tout en souriant.

_ Oui. Et toi?  Tu finis bientôt ?

_Dans exactement trois heures et 20 minutes. Soupire t'elle, rentre bien et fais attention  ma belle, à cette heure il y'a des obsédés et des malades qui trainent les rues.

Je soupire à mon tour. Il est pratiquement 4h30. Avec la fatigue si quelqu'un venait m'agresser je me laisserais quasiment faire.

_ Ne t'inquiètes pas je suis ceinture noire de karaté.

Elle éclata de rire malgré la fatigue qui se lisait sur son visage.

_  Je ne te retiens pas plus longtemps,ma belle. Rentre bien.

_ Merci, salut.

Elle m'offrit son plus beau sourire.

En réponse je lève mon pousse avant de continuer à longer le couloir.

Le froid glacial me paralyse les membres lorsque je sors de l'hôpital. Mon pull en laine ne me réchauffe pas du tout.

Mon cou réclame l'écharpe que j'ai abandonné sur le sol de mon appart..
Bon..Allons retrouver mon lit.

Je sors mon téléphone de mon sac pour appeler un taxi.

Sauf que le plus proche est à 40 minutes d'ici.

Intimes Où les histoires vivent. Découvrez maintenant