Quand la rose fuit le bosquet

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Depuis de longues minutes Malia marchait. Et cela lui semblait durer des heures, pourtant, elle ne s'était jamais senti aussi libre qu'en étant prisonnière de ce drôle de gang.
Marwen marchait silencieux et pensif devant elle et trois membres du gang derrière elle. Personne ne disait rien. Alors comme elle se sentait libre avec son chien à ses côtés elle se mit à sifloter. Tout doucement comme un fredonement. Personne ne dit rien mais l'atmosphère sembla se détendre instantanément.

Ils arrivèrent devant un bâtiment magnifique, des lierres, des roses ainsi que des glycines courraient sur les murs, les fenêtres et le toit. C'était un vrai palace. Bien que son loft convenait totalement à Malia.
Malia était émerveillée par ce qu'elle voyait et ne remarqua pas le sourire amusé de Marwen qui l'a regardait. Cette fille qui venait d'être emmener de force n'avait pas l'air d'être effrayé, elle semblait presque prendre du plaisir à cette situation où elle n'était maîtresse de rien.
Malia se sentait bien loin de son monde, en sortant de son territoire elle était constamment dépaysé, et cela lui apportait une sorte de paix intérieure, de joie et de sérénité.

Marwen fit entrer Malia dans la grande maison, la conduisit dans une grande chambre, décorée avec goût dans des tons blancs noirs. Malia ce dit que l'homme avait du goût, et qu'il était raffiné dans ses choix de décorations.
Le lit double qui occupait la pièce déversait des vagues de soie vertes pâles et de nombreux coussin noirs et verts foncés trônaient en haut du lit. La pièce aurait pu être à n'importe qui s'il n'y avait pas un tableau BDSM accroché au mur blanc en face du lit, on y voyait dessus une femme les yeux bandés à genoux une corde attachant ses poignets dans le dos. La force du tableau sautait aux yeux de la jeune femme. Elle avait exploré le sexe mais jamais cette part obscure, et bien qu'il semblait avoir une part de violence dans le tableau, la femme ne semblait pas malheureuse de son sort. Malia trouva que le tableau tranchait avec le reste de la pièce mais qu'il s'intégrait aussi parfaitement à l'aura du propriétaire de la maison. A la fois sophistiqué sobre et sombre, presque captivant.

" Voici ta chambre. N'en sors pas. Nous viendront te chercher d'ici demain. Il y a une salle de bain et des habits dans la penderie. Annonça Marwen à Malia.
-  Vous kidnapper beaucoup de femmes pour avoir des vêtements dans cette chambre? Dit ironiquement la femme
- Ce sont les miens. Maintenant tais-toi."

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⏰ Dernière mise à jour : Jan 07, 2023 ⏰

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Ma mère, la mafiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant