je tend le cou. l'horizon s'est décousu, déchiré, en charpie.
les sapins courbent le dos, me surplombent. ils ont l'œil torve, du haut de leurs cimes. ils ont accès à une perspective du labyrinthe que je n'ai pas.
j'écarquille les yeux. les branches me privent du clair de lune, me privent des étoiles qui s'engrènent dans la nuit comme une horloge. je brasse dans une obscurité qui dévore l'intérieur des yeux.
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