Chapitre 21

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SAVANNAH

J'ouvre la porte et on rentre tous les deux à l'intérieur.

John B : j'ai pas l'impression que tu comprennes. Je suis pas compatible avec ce lieux.

Moi : arrête d'abuser John.

On s'arrête devant des chemises.

Moi : on devrait peut-être partir sur du cachemire ?

John B : la vache, ta vue cette chemise ?

Moi : oui, je la vois très bien même.

John B : elle coûte 190 dollars !

Moi : t'inquiète maman s'occupe de toi.

John B : non Sav', je peux pas accepter ça.

Moi : oh que si, tu vas l'accepter.

Je m'arrête devant des lunettes et je prends une paire avant de les mettre à John B.

Moi : on dirait Clarke Kent.

? : je peux vous aider ?

On tourne la tête et un vendeur s'approche de nous.

Moi : oui...euh ?

? : monsieur Ike.

Moi : Savannah. Dis-je en souriant. Mon ami John, a besoin de notre aide, de toute urgence.

Monsieur Ike : oui je vois ça. Dit-il en regardant John B de haut en bas.

Moi : ouais.

Monsieur Ike nous indique où se trouve la cabine et avec John B on s'y rend. Il essaye un ensemble et il ressort.

Moi : wow...On dirait que t'es prêt pour la boum du collège.

John B : on dirait un comptable qui c'est déguiser en clown.

Moi : monsieur Ike, si on essayer du cire cequeur ?

John B : je mettrais pas de cire cequeur !

Monsieur Ike : excellent choix.

Moi : et pourquoi pas aussi une chemise rose avec des buds.

John B : quoi ? Dit-il en se retournant. C'est quoi des buds ?

Monsieur Ike : je vous apporte une paire.

Moi : merci.

John B me regarde blaser et je lui dis.

Moi : chuut, accepte ton destin.

John B : je te déteste.

Moi : ouais je sais.

Monsieur Ike me donne ce que je lui ai demandé et il finit pars nous laisser tous les deux.

Moi : aller va te changer.

Je lui donne les affaires avant de le pousser dans la cabine d'essayage. Après plusieurs minutes John B ne sort toujours pas alors je me lève et je toque à la porte.

John B : je sortirais pas.

Moi : pourquoi ?

John B : parce que tu vas surement vouloir l'acheter, j'imagine.

Moi : ouais bah ta vue juste.

J'ouvre la porte et je vois qu'il est en boxeur, en train de se relooker le cul. Quand il me voit il flippe et met le pantalon le plus vite possible.

Moi : t'était en train de te relooker le cul ?

John B : non ! Je relooker pas mon cul. Arrête.

Moi : relaxe John B, c'est pas comme je t'avais jamais vu en boxer.

Amoureuse D'un PogueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant