Chapitre 10 : Porter le nom Martinez n'est pas facile

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- Laisse sonner.

Non, elle voulait sortir de là, sortir de cette situation. Mais Leonardo n'était pas du même avis qu'elle. Il leva les deux jambes de la demoiselle. Elle était tellement petite et mince qu'il la souleva facilement. Il la pénètre tout doucement et non comme une brute comme hier.

Elle qui ne voulait en aucun cas gémir, fit des gémissements incontrôlés. Au départ, elle pensait que comme la vieille, elle n'allait pas du tout ça et sans s'en rendre compte, Hannah commença à aimer. Même Leonardo ne peut s'empêcher de sourire en l'entendant gémir sans se forcer. Tellement que ça l'excitait encore plus.

Tellement, qu'il allait de plus en plus vite, il jouit en elle.

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Le lendemain, Hannah se réveilla la première et sortit de la chambre la première, c'est vrai qu'elle avait du mal, elle était cassée dans tous les sens du terme. Elle avait eu un mal fou à se réveiller. Elle se dit qu'il fallait qu'elle trouve un moyen pour qu'il n'ose plus la toucher. Elle se connaissait très bien et elle savait que même si Leonardo était un homme dangereux, qu'il lui fait toute les misères du monde, elle s'attachait énormément au gens, jusqu'à en tomber amoureux. Et Hannah ne le voulait pas. Car après que tout soit révélé, elle partira loin d'ici, loin de tout le monde. Alors ce n'était pour elle pas le moment. Surtout que ce n'était pas sa place originale. Elle appartenait à sa sœur depuis le départ, elle ne faisait que payer une dette qu'elle n'a pas réellement commis.

En plus, elle venait tout juste d'oublier Izan. Il lui avait brisé le cœur en quelques secondes et elle s'était juré que plus jamais elle ne tombera amoureuse d'un connard pareil.

Et pendant qu'elle prenait son petit dejeuner, Leonardo lui ouvrit les yeux après avoir entendu une sonnerie de téléphone qui ne lui appartenait pas. Il avait beau mettre l'oreiller sur la tête, ce n'est pas ça qui va arrêter le son. Il tourna la tête sur le côté à la place d'Hannah. Elle n'était plus là, par contre un cellulaire tout neuf avec une coque violette avec une tête de mort était posé sur la table de chevet.

Il regarda le nom de l'appelant. Qui pourrait bien l'appeler depuis hier soir. Il y avait le mot cousine sur le téléphone. La seule cousine qu'il connaissait d'elle était Elisa Santana. Comment se faisait-il qu'elle l'appelle, elle était pas si proche que ça, à ce qu'on disait.

- Hannah, tu dois nous aider impérativement.

- C'est pas Hannah. Et quel est cette chose dont elle doit vous aider ? Qui êtes-vous ?

Ce n'était pas Elisa.

- Oh ! Euh... Je suis son amie qu'elle a rencontré hier au centre commercial. Et elle doit... Elle doit nous aider à choisir une tenue pour ce soir... Enfin des trucs de fille quoi. Est-ce que vous pouvez lui dire que je passe la chercher, dans moins d'une heure. En urgence.

Elle avait raccroché avant même qu'il ait pu dire quoi que ce soit. Il n'aimait pas du tout qu'on lui raccroche au nez comme elle venait de le faire.

Il sortit du lit, pris ses affaires de la veille, puis sortit de la chambre. Sa chambre était de l'autre côté du couloir, Hannah avait pris une chambre à part et Leonardo avait compris que c'était pour le fuir.

Il était maintenant intrigué par la vie personnelle de sa femme. Depuis le début de cette affaire, elle était très mystérieuse, comme si elle cachait quelque chose ou un passé qu'il ne connaissait pas. Déjà, il y a eu cette histoire hier. Il est convaincu que ce n'est pas lui qui a tiré sur l'homme. Il avait perdu sa force en quelque seconde. Il savait qu'il se passait quelque chose dans son dos, mais quoi ? Il avait l'impression que c'était un coup d'Hannah. Sa sonnait plus comme un avertissement pour qu'il arrête de la faire suivre. Il ne put alors que sourire, c'est qu'elle ne le connaissait pas. Il voulait savoir ce qu'elle cachait réellement.

Les phares de la verité aka Tryade LoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant