Comment ne pas l'aimer ?

L'annonce

Ça fait une semaine que Giyuu est sous les soins de Kocho. Elle est sceptique pour l'état de Tomioka. Shinobu nous répète sans cesse de ne pas nous inquiéter mais on sais qu'elle nous cache quelque chose. Cependant quand on lui demande elle se braque ou prétend qu'elle doit s'occuper des autres malades.

Lors de l'assemblée

Notre maître est devant nous, il affiche un air inquiet.

- Mes enfants, comme vous le savez notre amis Giyuu est bénéficie des soins de Shinobu. Cependant nous ne sommes pas sûrs que son état se stabilise. Shinobu s'occupe de lui actuellement et elle m'a demandé de vous dire quelque chose.

Il s'arrêta, notre maître ne parlais jamais de cette façon, normalement il parlait petit a petit, nous souriais et parlait lentement. Il s'arrêta, l'effort de parler le fit tousser. Sa femme lui tapota le dos et il continua.

-Sanemi ?

-Oui maître ?

-As tu remarquer une blessure au niveau de l'abdomen de Tomioka lorsque vous vous battiez ?

Je réfléchis, je rougis en me remémorant son corps fin et musclé. Puis je me repris. Il est vrai qu'il avait une cicatrice en forme de croix, elle étais vraiment vilaine mais je n'ai pas eu le temps de lui demander.

-Oui...pourquoi ?

-Tomioka...n'a jamais traité cette blessure et elle s'est empiré. Lors de votre combat elle s'est rouverte. Avec Shinobu nous ne savons pas si il y survivra.

Cette annonce choqua tout le monde, à l'exception de Muichiro qui resta fidèle à lui même.
Mitsuri pleurait, Obanai la réconfortait, Rengoku et Uzui se parlait tandis que Imejima priait en marmonnant.
Pour ma part choc étais tellement grand que quelque larmes coulaient sur mes joues. Je les essuyait rapidement, les autres piliers m'observait avec étonnement. C'est vrai que lui et moi ne nous entendions pas. Je n'étais clairement pas respectueux envers lui malgré ses tentatives d'affection. Je salua notre maître et parti dans la direction de la maison de Shinobu où se reposait les pourfendeurs blessés au combat.

En croisant Aoi je lui demanda où se trouvait la chambre de Tomioka.
Après une courte réflexion elle me montra du doigt une chambre un peu à l'écart. Je le remercia et parti voir mon camarade.

En ouvrant la porte je le vis sur son lit, il ne dormait plus, à la place il écrivit une lettre. Mon entrée, bien que douce le fit sursauter. Il me fixa de ses beaux yeux bleus, vide d'émotions. Ses lèvres étaient entrouvertes, mon coeur me hurlait de les embrasser.

-Bonjour Shinazugawa.

Sa voix me ramena a la raison, comment pouvais-je aimer un homme !

-Ne te fait pas d'illusions je suis venu voir si tu n'allais pas mourir. Je regrettais instantanément mes paroles et m'assis sur son lit.

-Tu n'as pas l'air d'aller bien ? Me questionna t-il ?

-Pardon pour ce que j'ai dit, je ne le pensais pas. En fait je m'inquiète pour toi. Ne croit pas que je vais changer et que je vais être gentil avec toi, ce n'est que de la pitié !

-Tu le penses ?

-...

-Je sais que tu mens Sanemi.

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Je sais les chapitres son court mais je fais de mon mieux !