Rapprochement

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Nous sommes enfin arrivés chez moi.
L'air chaud d'été s'est infiltré dans la maison et ne compte pas partir malgré mes efforts.
Giyuu s'assoit sur une marche devant mon entrée et regarde le paysage, ses cheveux sont encore lâchés, je n'ai vraiment pas l'habitude. Je sens mon visage chauffé et cet imbécile ne trouve rien d'autre à faire que de me regarder à ce moment.

-Tu est malade ?

-Non.

-D'accord.

Alors là plus court tu meurs.

-Tu comptes rester là longtemps Sanemi ?

-Je pourrais te retourner la question.

-Je ne suis pas chez moi et puis l'air est doux.

Doux ‽ Il est vraiment pas net lui ! La chaleur est vraiment insupportable je n'ai jamais eu aussi chaud ! Je le prend dans mes bras et l'emmène à l'intérieur. Le voir gêné est un régal.

-Peux-tu me poser s'il te plaît ?

-Attend je t'emmène dans ton lit. Si je ne respecte pas les indications de Shinobu il y a fort à parier pour que les autres piliers ne me voient plus.

-Alors je lui dirais que c'est moi qui ne l'ai pas écoutée.

Un rire s'échappa de ma gorge sans que je ne puisse le retenir. Il n'y avait rien de drôle à ce qu'il a dit mais le fait qu'il pense que Kocho ne me tue pas simplement avec cette phrase me fit sourire.

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Plus tard, dans la soirée

La cuisine était dans état déplorable et le plat que je préparais finit cramer. Giyuu arriva au moment où le rangement fut terminé. Il finissait tout juste une petite sieste sur mon canapé.
-Tu as besoin d'aide ?
-Nan, va te coucher.
-Je viens juste de me réveiller, je me sens bien.
Quel tête de mule lui alors ! Heureusement que je gardais toujours un repas de secours, des saumon mijoté avec du daikon . En les voyant les yeux de Tomioka s'iluminèrent.
-Tu aimes bien ça ?
-Oui, c'est mon plat préféré.
En disant cela il s'approcha et sentit l'odeur du plat. Il était bien trop près de moi. Ce visage d'ordinaire si dur était adoucit et ses yeux pétillants d'un bleu océan me firent rougir. Mes sentiments pour lui à ce moment explosèrent tel un feux d'artifices. Mon envie de l'embrasser devint de plus en plus forte le plat dans mes mains se fit plus lourd et je dus le poser. Le fait d'aimer Tomioka ne me dérangeait pas mais mon amour pour ma défunte Kanae n'étais pas vraiment mort. Je ne voulais pas entrer dans une relation et le perdre lui aussi alors toutes ces années j'ai décidé de faire en sorte qu'il me déteste pour que si l'envie de lui dévoiler mes sentiment me prenait ils seraient refusés. Mais je l'aimais et je penses que Kanae, si je pouvais l'entendre me dirais de faire ma vie. Alors mon deuil,si long, s'envola en éclats me poussant à avancer vers un avenir meilleur. Sans haine ni tristesse de sa perte.

Pdv Giyuu

Sanemi était dans un drôle d'état, ils réfléchissait beaucoup et ça se voyait mais ils transpirait de façon excessive. Il paniquait et d'un coup il se calma. Le plat étais sur une table à côté et il prit mes mains dans les siennes. Ses yeux se plantèrent dans les miens et il commença alors un long monologue auquel je prêtait une attention toute particulière.
-S'il te plaît Tomioka, ne me coupe pas.
Il attendit que j'accepte et continua.
-Depuis la perte de Kanae, je n'ai jamais osé avoir de l'affection pour quelq'un, amoureusement je veux dire. Quelqu'un est cependant rentré dans ma vie et je ne veux pas qu'il parte. Ce quelqu'un as prit as prit mon cœur et ne le lâche pas depuis un moment. J'ai essayé de l'ignorer mais je n'y arrive plus. Tomioka, je t'aime.

Comment ne pas l'aimer ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant