Tu parles peu.
J'aime les silences dans nos discussions.
Je profite de ces moments pour discrètement te regarder.
Tu parles peu mais chacun de tes mots enveloppe une myriade de significations semblable à une nébuleuse de galaxies.
De ta vie, je sais peu.
Je m'en fou.
Je ne veux pas savoir pourquoi tu es là, parce que je n'ai pas envie de te dire pourquoi je suis là.
Je suis content de t'avoir trouvé.
Telle une pierre précieuse qu'on aurait passé une éternité à chercher.
Parfois, tu dessines.
Parfois, tu sifflotes.
Parfois, tu te moques de mon incapacité à parler gentiment.
A chaque fois, tu t'endors quand je te lis un passage de mon roman.
Chaque fois, je recule encore un peu le passage où je me suis arrêté, pour pouvoir encore profiter de ta présence. Pour que ma voix te berce les tympans et qu'elle te captive tel un joueur de flûte.
Pour la première fois, je m'exerce à parler doucement, sensuellement.
Entendre cette tonalité apaisante de ma voix me réconforte, elle doit aussi te procurer un sentiment de sérénité, car à peine quelques minutes s'écoulent que te voilà déjà endormie.
Personne ne vient te voir.
Tu es toujours à moi. Et...
A travers toi, j'existe.
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VELLICHOR : an indigo nightmare (Namjoon)
Poetry[Terminé]. Textes courts en prose, à lire en écoutant Indigo & Mono. "Je suis celui qui n'a pas de nom. Mes rêves à la teinte indigo me dévorent et mon âme brûle dans un jardin de braises. Toi, mon plus beau souvenir. Moi, ton plus vil cauchemar. S...