Je suis celui qui n'a pas de nom.
Janvier.
J'en ai déjà assez.
De ces lits pliants, de mes cris stridents qui imbibent mes peurs, de viles rancœurs.
Je veux rentrer à la maison.
Cet endroit qui n'existe plus.
Je suis épuisé. Fatigué. Usé.
De mes membres émerge un sang couleur noir de jais.
Me battre, il n'y a qu'à ça que je suis bon.
La violence est mon foyer. La haine des autres mon moteur. Oui, je hais. Je hais tout. Je hais ce tout qui m'écarte des autres. Ces autres qui ne me veulent que du mal.
J'ai l'impression de vivre dans cette boucle infernale depuis si longtemps, que je ne me souviens plus des moments où mon âme a trouvé la paix. La paix, je ne l'ai que quand un sommeil rare me prend. Il me porte dans les entrailles d'un violent cyclone qui virevolte autour de moi. Je suis en son œil, je suis en paix. Rien ne peut m'arriver. C'est là où je me sens en paix, quand mes yeux sont fermés.
J'ouvre mes yeux, mon adversaire a les siens rivés sur moi.
Je fais le silence dans mon esprit.
Shut.
Autour de moi, le brouhaha des parieurs qui se bousculent.
Shut.
Que le combat commence.
Je sens l'euphorie me gagner. Si ce combat signe ma mort, je sais que je prendrais mon pied.
Humanité, shut down.
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VELLICHOR : an indigo nightmare (Namjoon)
Poesía[Terminé]. Textes courts en prose, à lire en écoutant Indigo & Mono. "Je suis celui qui n'a pas de nom. Mes rêves à la teinte indigo me dévorent et mon âme brûle dans un jardin de braises. Toi, mon plus beau souvenir. Moi, ton plus vil cauchemar. S...