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Salam Aleykoum
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SAHAR

J'ai préféré arrêter de parler avec elle, je répondrais juste si elle m'interroge mais ça restera ainsi, elle ne m'inspire pas confiance.

Je ne me sentais pas bien, surement puisque je n'était avec aucun de mes proches, et j'ai commencé a angoisser. Donc je me suis levée et je suis allée vers un couloir, où j'y voyais pas trop de monde.

J'ai aussi cherché mon inhalateur mais je ne l'ai pas trouvé sur moi, et l'angoisse de tout à l'heure en plus de la panique dû à mon asthme, j'ai commencé à faire une crise.

Dieu merci deux personnes sont passées et m'ont reconnue, l'un est resté avec moi, tandis que l'autres est allé chercher l'un de mes frères.

Sofiane est venu en courant vers moi et les deux autres nous ont laissés. Il m'a aidé à reprendre de l'air et j'ai craqué, j'ai fondu en larmes, j'ai l'impression que plus rien ne va dans ma vie, c'est trop.

On est restés tous les deux un moment, il m'a dit que c'était totalement normal de craquer à certains moments et qu'il était préférable que j'extériorise plutôt que je gardes tout pour moi.

On est allés s'installer vers Mustapha et il lui à expliqué, parce que mon visage marque directement et que ça se voit que j'ai pleuré.

Lui: tu n'étais pas à l'aise ?

J'ai secoué la tête et il m'a prise dans ses bras, c'était trop pour moi, j'ai pleuré à nouveau. Je sais que ça doit être redondant pour vous mais ce sont les faits, c'est pas bien de trop se plaindre, mais c'est dur ce qui m'arrive, je n'ai plus aucuns repères.

Lui: en parlant dans mon oreilles, tu veux rester un peu seule ?

J'ai encore hoché la tête et il m'a passé ses clés de voiture.

Lui: j'ai des inhalateur dans la boite à gant, va prendre l'air et mets en un dans ta poche

J'ai pris les clés et je suis directement allée prendre mon inhalateur avant de fermer sa voiture et de faire des petits tours autour de la salle. Il y a un mini stade de foot juste collé au stade, et je n'avais pas remarqué au début, mais c'était Ayoub qui s'entrainait dehors.

C'est quand ils sont venus vers moi que je l'ai reconnu. Il était avec son coach je penses, et une fille, de notre âge surement, ils étaient en train de parler et Ayoub lui, est venu vers moi.

Lui: oh ! Sahar ça va ?

Moi: oui et toi ?

Lui: oui, t'es venu toute seule ?

C'est vrai que j'avais l'air perdue.

Moi: non, je suis venue avec mon frère, je prends juste l'air

La fille et le coach sont venus, il m'a juste salué avant de partir vers la salle, et Ayoub à fait les présentations.

Lui: Sahar, je te présentes Sira, c'est ma petite sœur, et Sira, c'est elle Sahar, la sœur de Mustapha

Elle: déjà pour commencer on a le même âge, et enchantée Sahar, tu vas bien ?

Moi: je lui ai sourit, oui et toi ?

Sahar: avec lui [2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant