FIN

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Salam Aleykoum
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SAHAR

Je stresse énormément, je serais là seule fille à la mosquée, il y aura avec nous Ayoub forcément, son père, l'imam, Mustapha et mon oncle Ibrahim.

Je vous passe la « cérémonie », je ne sais pas trop comment appeler ça mais bon, vous avez compris.

On est sortis et ils ont fait un tchèque à Ayoub suivis d'une accolade, moi ça m'a embrassé le front et ils nous ont laissés partir tout les deux.

Physiquement on ne dirait pas du tout qu'on vient de se marier, on dirait plus qu'on sort d'un Jumu'a.

Fin bref, je suis toute contente, malgré le stresse qui prend son temps pour redescendre.

On est montés dans sa voiture, parce que oui, il en a eu une. C'est Souleyman, mon oncle de Lille qui lui a offert pour s'excuser du comportement de son fils.

Il s'en est passé des choses en presque un an, mais pas aussi éprouvant que l'année précédente.

Moi: on va où là ?

Lui: on doit aller voir quelqu'un

Moi: comment ça quelqu'un ?

De base on devait aller au restaurant tous ensembles, et j'ai bien vu qu'il ne prenait pas le chemin du resto justement.

Lui: tu verras

Il s'est arrêté devant une résidence et on est descendus de la voiture. J'avoue j'avais un peu peur, comment ça aller voir quelqu'un ?

Je lui ai pris la main, maintenant on peut j'avoue j'en profites.

Il a juste rit et on a avancé devant un des immeubles. Il a sonné et on lui a ouvert, moi je le suivais juste.

L'appartement était au rez-de-chaussée, il a toqué et c'est ma tante Ami qui nous a ouvert, la femme à mon oncle Isaac, je ne savais pas qu'elle avait déménagée.

Elle m'a fait la bise avant de dire bonjour à Ayoub et de nous laisser entrer. Je l'ai suivie jusqu'au salon et ce fût un choc pour moi d'y voir mon oncle Isaac, il était en fauteuil roulant, mais il était là, réveillé.

J'ai couru vers lui et je l'ai pris dans mes bras, mes larmes coulaient à flot, il m'a trop manqué.

Lui: mon bébé, t'as grandis

Je n'arrivais pas à parler, j'avais juste les larmes qui coulaient, je suis tellement émue de le voir ici, je suis sous le choc.

Moi: mais ça fait combien de temps que t'es réveillé ?

Lui: ça doit faire une semaine, je voulais te faire la surprise

Moi: ohw, et t'as appris pour baba ?

Lui: oui, Allah y Rahmo

Moi: amin

Lui: ne fais pas cette tête

Moi: mais t'as même pas pu lui dire au revoir

Sahar: avec lui [2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant