Hier et Aujourd'hui...

Chapitre 14. "nouveau départ"

05 heures 50.

DANS LA PEAU D'ANGELA.

Je viens de finir de me préparer,  maintenant je dois prendre la route pour l'école, je ne roule pas sur une tesla pour faire la grasse matinée , donc je-

Saint esprit🕊 : n'oublie pas de faire ce que je t'avais dit.

Ah oui c'est vrai.  Bon je vais le réveiller  même si je risque de recevoir une gifle, ça sera pour la bonne cause en tout cas.

Je m'approche donc de mon lit d'où Abed était endormi, pour le réveiller.

Il est trop mignon quant il dort.

Saint esprit 🕊 : *tousse*

Euh mais je disais quoi là ? Sans effets je ne veux pas penser ainsi de lui, non non. Bon je vais le réveiller. Remuant ma tête.

Moi : Ab...Abed ? Dis je en le tapotant sur le dos.

Il se retourne en disant :

Abed : laisse moi dormir Abigaël. Dit il d'une voix endormi.

Moi : C'est Angela... Ab-

Il s'est réveillé, et me fixait droit dans les yeux.

Détourne,  Détourne tes yeux Angela.

Abed : qu'est-ce que tu veux ? Dit il en se redressant.

Heureusement qu'il avait un t-shirt .

Conscience : PAPA vient voir ta fille, elle doit encore se laver les yeux.

Tsss...

Moi : je peux m'asseoir Mr ?

Abed : vas-y.

Je m'exécute. Inspire et expire.

Abed : tu voulais me dire quelque chose ?

Moi : Oui et-

Abed : à 05h du matin ? Regardant l'horloge.

Moi : C'est vraiment important que tu le saches.

Abed : okay je t'écoute. Il prend son air sérieux et me fixe.

Moi : Alors, donc je voulais m'excuser si jamais je t'ai fait quelque chose de mal, mais saches que je ne sors pas et je ne sortais pas avec ton père, j'avoue que avant je n'étais pas une bonne personne et j'ai commis beaucoup d'erreurs,  il y a des jours où je culpabilise sur mon passé, mais ce passé est derrière moi je ne pourrais pas faire quelque chose comme tel à ta mère qui nous a beaucoup aidé, je ne connaissais pas ton père avant de venir vivre ici. Et si jamais tu ne me crois pas,  on ira chez Taylor pour vérifier cela et saches une chose,  je ne suis pas entrain de me justifier,  au contraire je te le dis car cela te concerne aussi et donc voilà...soupirant... et saches que je ne t'en veux pas. C'est tout ce que j'avais à te dire.

Dis je en me levant,  mais il me retiens par la main.

Abed : Attends.

Je le regarde et regarde sa main.

Moi : je dois déjà me mettre en route,  sinon je vais être en retard.

Abed : Assied toi d'abord.

Je m'exécute sans broncher.

Abed : Pour commencer  , pourquoi tu m'as dit tout ça ?

Moi : Il fallait que je te le dise. Souriant légèrement.

Abed : Pourquoi ?

Moi : Parce que j'ai jugé bon de te le dire.

Abed : je vois. Détournant le regard.