Haby, de victime à revencharde

Partie 12: L'indéfendable

Partie 12: L'indéfendable

———- Boubakar

Je suis au pied du mur, il n'y a plus d'issue pour moi. Ces derniers jours, j'ai le moral dans les chaussettes. Le pire est à venir. Je ne dors presque plus à cause de mes problèmes. Cette fois mon père ne m'a pas pardonné, et ma mère est profondément affectée. Je réalise le mal que je leur ai fait simplement pour assouvir mon désir d'épouser Marie, elle n'en valait vraiment pas la peine.

La porte claque, je tombe sur Haby.

Haby: Quand tu rencontreras mon père, n'oublie pas de me libérer!

Elle me balance ça en traversant la pièce.

Elle en n'a rien à faire de mon état, au contraire elle doit s'en réjouir. Après tout je lui ai fait beaucoup de mal. Mais aujourd'hui j'ai vraiment besoin de soutien.

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Ce week end, c'est très tôt qu'on s'est mis en route. Mon oncle a bien voulu m'accompagner, je ne suis pas assez fou pour me rendre seul sur place. Je les ai avisé de ma visite sans leur dire mes vrais intentions. Je ne suis pas serein, alors là pas du tout.

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Je me retrouve face à mon beau père, les salutations ont durée, nous entrons dans le vif du sujet.

Moi: Avant de m'expliquer, je vous demande sincèrement pardon.

Après maintes hésitations, je me mets à tout leur raconté. Mes mensonges ont fait bondir mon beau père sur moi. Les insultes à mon égard tombent comme la pluie, on me maudit sur place. Je ne sais pas si je sortirai d'ici vivant.

————-Haby

Je ne fais que surveiller mon téléphone, il se met enfin à sonner. Je reconnais le numéro de mes parents, quel soulagement.

Maman: Haby.

Elle s'arrête pour pleurer, j'ai le cœur lourd.

Maman: Pardonne nous.

Elle se met à s'excuser à en plus finir, je l'arrête pour lui dire que je les ai déjà pardonné.

Moi: Qu'a dit papa à Boubakar?

Maman: Boubakar sera convoqué demain devant toute une assemblée.

Je suis soulagée.

————Boubakar

Après le traitement que j'ai subi hier, me revoilà le lendemain en comité chez mon beau père. Je me rends compte de l'ampleur de mon mensonge, je suis en train de me faire assassiner par mes aînés. J'encaisse tout les mots et les reproches, mon beau père n'accepte même pas de me regarder ou m'adresser la parole. Il laisse les autres décider pour moi.

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C'est avec le moral à zéro que je reprends la route avec mon oncle. Je n'ai jamais été autant insulté, méprisé et rabaissé. Leurs paroles et leurs reproches m'ont abattu. Je n'ai qu'une envie retrouver mon lit et passer à autre chose.

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Je fais mon arrivée chez moi tard dans la nuit mais en ouvrant la porte je constate de la lumière. Haby est là, elle semble m'attendre. Je la sens stressée, on dirait qu'elle n'est au courant de rien.

Haby: Qu'est-ce que mon père a dit?

Moi: Haby, je suis fatigué.

Haby: Dis moi seulement!

Moi: Nos aînés n'ont pas accepté le divorce. On reste marié.

Son visage se décompose je la dépasse et m'en vais m'allonger ce week end a été lourd.