blancheur 22H-23H30

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Ce chapitre peut-être choquant (j'ai eu des retours, je m'en excuse) donc si vous êtes sensible aux descriptions un peu trop crues(violence, blessures et tout) je vous conseille de ne pas le lire et de passer au suivant direct.
Sinon bonne lecture











Une, deux, trois...

Trois secondes déjà que je chute.

Le vent me giffle, me glace et m'écorche, mon corps nu perd de la chaleur à une alure folle.

Quatre...

j'ai froid, et mes yeux fermés commencent à pleurer, des larmes de crocodile, mes oreilles siffles...

Cinq...

Je traverse un nuage, et je commence à avoir chaud, le frottement avec l'air commence à me chauffer.

Six...

Une seconde de plus; l'air ne me chauffe plus, il me brûle, mes poumons se remplissent d'air glacé mais ma peau brûle.

Se...

Mon corps s'enfonce dans une neige poudreuse, sur cinquante centimètres environ, puis le sol gelé stopper net ma course.Mon crâne heurte le sol en premier, je sens le dessus de ma tête se fendre, puis se fracturer, mon cou se brise dans un craquement sonore, je ne sens plus mon corps, mais j'entend mes côtes se briser leur tour, l'air expulsé de mes poumons avec des gouttes de sang et des morceaux de chair sifflent,mon estomac se perce dans un gargouillis, mes jambes et mes bras se brisent en milliers d'éclats, mes poignets et chevilles se brisent et mes pieds et doigts se tordent...

La neige me mouille le visage, les jambes et le reste de mon corps, mes côtes brisées me font mal quand je respire, l'une d'entre elle m'a sans doutes percé le sein gauche, en plus j'ai froids...

La nuit tombe à travers mes paupières clauses, un jour passe, sans que rien ne change, une nuit, puis un jour...

1 209 600 secondes sont passées, une petite couche de neige m'a recouvert, cela me tient chaud, je ne peux toujours pas bouger...

Une patte me marche dessus, elle est lourde, bien 37 kilos sont appuillés juste sur cette patte, les griffes me labourent le dos, il m'a senti, s'arrête et se met à dégager la neige autour de moi.

Le beau loup gris est maintenant couché près de moi, il me partage sa chaleur, et mon corps se soigne peu à peu...

Je peux maintenant me lever, le loup est couché par terre, froid, il venait de manger et avait beaucoups d'énergie, je me suis soigné grâce à lui et je peux même marcher.

Le décors est blanc,une pleine enneigée, à quelque centaines de mètres se trouvent des arbres, couverts de neiges eux aussi, mais peut-être que sous leurs branches je pourrais trouver un tapis d'aiguilles pour dormir...

Un lapin s'approche de moi, il me suit quelques minutes puis s'effondre, il n'avait déjà plus d'énergie, un arbre sera mieux.

6 393 600 secondes que je dors prêt de l'arbre, je suis prête maintenant, avançons.

14 885 294 centimètres plus loins, j'apperçois quelque chose d'étrange, que même sous l'eau je n'avais pas vu.

Ce sont des arbres, morts, sans leurs branches, plantés dans le sol côtes à côtes.

Un animal s'approche de moi et crie quelque chose, il braille et fait des bruits bizzards avec sa bouche et me casse les oreilles, il a la peau moins pâle que la mienne, n'as pas de poils autre part que sur le dessus de la tête et sur le menton, presque comme moi, mais en moins doux, il porte des peaux d'autres animaux morts sur lui et pue, je ne m'occupe pas de lui et continue à regarder les troncs.

Il me touche le bras et ses mains pleines de sueur me dégouttent, mais plus encore se sont ses pensées, bien que simplistes, qui sont pleines de désir face à mes courbes de femelle, sa cupidité, son orgueuil, et tout ce qui le compose.

Je le tue sur le coup, mais à ce moment, une femelle agée arrive, vétue de la même manière, elle crie, puis s'enfuie, quelques centaines de secondes plus tard, je suis toujours faces aux arbres morts, et beaucoups de ces bipèdes m'approchent, ils ont des bâtons avec des pierres au bout ou des tiges de métal (c'est sale le métal) dans les pattes supérieurs, ils braillent, ils me cassent les orreilles et me cachent la vue.

Une jeune femelle me pose un grand bout fait de plantes dessus, tout de suite j'ai plus chaud, elle me parle et me prend la main, elle est moins grossiere que le mâle, mais aussi simple.

Bon, cela fait 65 145 600 secondes que je suis avec eux, ils sont stupides et dégoutants, aveugles et sourds, mais drôles et pleins de bonne volonté.

Ils m'appellent Céleste, et me vénerent un peu, je ne fais rien de mon temps...

Yaela est la jeune fille qui m'a acceuillie, elle a fini par tomber amoureuse, comme elle dit, de moi, il ne faut pas le dire sinon elle serait bannie ou tué, c'est important la mort, vous savez?

Je me suis accoutumé à tout ça, et tout les soirs Yaela me rejoint dans la chambre de la maison que nous partageons, et elle me caresse, c'est doux, et je ronronne...

Elle a refuser la demande en mariage d'un grand mâle fort du village, je n'ai toujours pas compris ce que c'est, mais il a été très en colère.

Moi c'est son amis qui me guette, il déborde d'envie animale, mais il ne faut pas le tuer, c'est mal...

Puis c'est la nuit, et le mâle rentre dans la chambre, il étouffe un grognement de dégout et la saisit par les cheveux, "c'est pour elle, ce monstre que tu te refuse à moi?" il baisse son pentalon et la frappe, il la traite de sorcière (c'est des gens comme moi je crois? C'est ce que des enfants m'ont dit) et il finit par s'accoupler avec elle, elle pleure et elle est triste, je ne comprend pas et reste sur le lit, mais son ami rentre, il s'approche de moi, me caresse les cheveux courts et blancs, rasés sur les côtés, puis il me touche, il me prend un sein dans la main, approche sa bouche baveuse et tend ses doigts entre mes jambes,il déborde d'envie, je n'en peux plus, je le tue.

Mais le gros plante son épée (la tige en métal -c'est sale-) dans son ventre, l'étincelle de vie heureuse et drôle de Yaela pendant qu'elle m'appelle...

Les larmes coulent des mes yeux et me surpennent, mon coeur se brise, et le mal se tourne vers moi, la jalousie, l'envie et la colère pue de son corps,je le tue aussi, puis je tue tous les humains, je La prend et la dépose en haut de la colline, sous le saule pleureur que j'avais fait poussé.

Et je reprend ma route, derrière moi le feu commence à dévorer le village des Vikings, comme ils disaient... tuer c'est mal, ça fait mal...

N'hésitez pas à me dire si ça vous a plus

Histoire D'une NuitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant