14 || Mercredi

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Mercredi ressemblait à une éternité. Je n'arrêtais pas de m'inquiéter de ce à quoi ressemblerait Harry et de la façon dont il se présenterait au reste de l'école. Je n'ai pas pu prendre une bouchée de petit déjeuner dans ma gorge.

Je vais voir mes amis demain ! Je vais revoir la grande salle et tous les autres professeurs. Je reverrai ma sœur, je me demande comment elle tient le coup.

Je décide de jouer du piano pour tuer un peu le temps. Je pense au bal de Noël de l'année dernière, en souriant aux souvenirs que Harry et moi avons eu. Tout me revient, nos moments heureux, nos moments tristes, les moments où nous pourrions nous tuer les uns les autres. Je ris pendant qu'un sourire triste grandit sur mon visage. En pensant à la façon dont ma vie a changé si rapidement, quelques larmes tombent. Mon amour pour Severus est très fort, mais Harry et moi n'avons jamais vraiment fini les choses. Mes doigts balayent les touches et commencent à jouer.

Un sentiment de soulagement me lave. J'ai passé un moment incroyable avec Harry, mais je dois le laisser partir. Il devrait passer à autre chose et moi aussi. Nous ne savons pas ce que l'avenir nous apportera, nous devons donc vivre maintenant. J'espère qu'il pourra m'oublier et trouver le bonheur en lui-même.

Mon esprit erre vers Severus, comment ses doigts se sentent sur ma peau, ses lèvres et sa langue qui m'embrassent et ce que ses paroles me font. Sa voix basse ne manque jamais de faire flotter les papillons dans mon estomac.

Je suis surprise quand je sens deux grandes mains glisser sur mon corps, s'enroulant autour de ma taille. Un grand corps presse contre mon dos alors que je sens des cheveux chatouiller mon cou et un menton reposer sur mon épaule. Severus met un doux baiser sur ma joue alors qu'il m'embrasse par derrière.

"Chambre à coucher. Maintenant." Il me chuchote sévèrement à l'oreille avant de marcher vers sa chambre, s'attendant à ce que je le suive obéissante. Mon estomac se tord à ses paroles, me laissant à bout de souffle pendant une seconde, je me lève rapidement et marche après lui.

Dès que j'entre, il ferme rapidement la porte. Severus marche vers moi et me plaque contre le mur. Mes mains s'étendent pour lui couper le visage, mais il saisit mes poignets et les plaque contre le mur au-dessus de ma tête. Il les tient fermement d'une seule main, caressant ma joue avec l'autre.

"J'ai besoin de toi. Maintenant." Il déclare alors qu'il commence à m'embrasser et à me sucer le cou. Sa main glisse sous ma chemise, couvrant mon sein sans soutien-gorge. Il lève un sourcil car il ne sent aucun tissu.

« Quoi ? Il n'y a littéralement aucune raison pour que je porte un soutien-gorge en ce moment. Si vous avez un problème avec les femmes qui choisissent de ne pas porter de soutien-gorge, je pense qu'il est préférable que nous arrêtions cette relation en ce moment." Je sors mes mains de sa poignée et je croise mes bras, debout devant lui.

C'était peut-être une réaction un peu excessive, mais j'ai besoin d'entendre sa réponse.

Il ouvre la bouche pour commencer à parler, mais aucun son ne sort, il me regarde juste avec incrédulité.

J'ai laissé le professeur Rogue sans voix !

"Je n'ai aucune opinion à ce sujet car cela ne me regarde pas. Et je suis désolé si je t'ai donné cette impression." Il déclare sérieusement, me regardant tristement.

"Tu es bon, Sev." J'ai mis mes mains sur son visage et je l'ai tiré pour un baiser. Je glisse ma langue dans sa bouche et je prends étonnamment l'initiative pendant quelques secondes. Il me soulève, ne brise pas notre baiser et se dirige vers le lit, me jetant grossièrement dessus. Il rampe sur moi, me chevauchant tout en enroulant une main autour de ma gorge.

Enseignez-moi (Livre 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant