Toxic | Dabi x oc | Fanfiction My hero academia

☽ 𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐂𝐈𝐍𝐐 ☾

υη αηηινєяѕαιяє ραятιƇυƖιєя

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             Depuis la révélation de Yoko, toutes les pièces du puzzle se mettent en place dans mon esprit. Tout est si clair et logique que j'en tremble. J'aurais préféré l'inverse.

Le soir, j'arrive au travail avec la boule au ventre. J'hésite à confronter mon patron, qui doit probablement être au courant de la vérité. Mais les heures ont beau passé, je ne le fais pas. Je me contente de guetter l'arrivée de Dabi. Que vais-je bien pouvoir lui dire ? Serait-il capable de me faire du mal ?

Quand enfin il débarque alors que je sers les clients, ma salive passe dans le mauvais trou et je manque de m'étouffer. Il jette un œil vers moi et se place face à mon patron. Je suis trop loin pour entendre leur conversation et à vrai dire, je ne sais pas si j'en ai réellement l'envie. J'aimerais encore croire que tout cela n'est qu'une coïncidence et que Dabi n'est pas un assassin.

Pour une fois, c'est moi qui l'ignore et qui pars précipitamment du bar pour rentrer chez moi. Et pour une fois, c'est lui qui fais le premier pas.

— Ça te ressemble pas de partir sans venir me faire chier.

Nous sommes dehors, il fait nuit. Il n'y a personne. Je me crispe dos à lui. Je n'ose pas me retourner.

— Hoshino ?

Sa voix est plus proche. Trop proche. Mes jambes tremblent et ma bouche est sèche.

— T'es sourde ou quoi ?

Sa voix grave près de mon oreille me fait sursauter. Je me retourne brusquement. L'odeur de brûlé me donne la nausée et je recule.

Les sourcils de Dabi se froncent.

— Il t'arrive quoi là ?

— C'est toi Crematorium ? prononcé-je d'une voix cassée.

Il soupire, me regardant attentivement.

— Tu comptes aller me dénoncer aux héros ?

— Y en a pas dans ce quartier tu le sais très bien.

Les mains dans les poches, il s'approche de quelques pas. La panique s'immisce dans le moindre recoin de mon âme.

— T'as enfin compris qu'il fallait avoir peur, dit-il en souriant cruellement.

— Pourquoi t'as tué mon père ?

— Hein ?

— Fais pas l'ignorant, je sais qu'en sortant de chez moi hier soir tu l'as tué. Son corps a été retrouvé ce matin dans le même état que le patron du cabaret. Pourquoi tu les as tués ? À cause de moi ?

C'est d'abord l'incompréhension qui passe sur son visage, puis un grand rire s'échappe de ses lèvres.

— Tu crois que j'ai tué des gens pour toi ? J'ai même pas touché à ces types. Reviens sur Terre, je suis pas obsédé par toi.