Chapitre IV - Une soirée loin de tout

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La fin d'année approche et ce n'est pas de tout repos. Tom et moi sommes allés en France, chez ma mère, moins d'une semaine avant Noël afin que je lui présente Tom.

Elle est toujours aussi... elle. Je lui parle toujours, mais je ne réagis plus lorsqu'elle parle mal de mon père pour le décrédibiliser à mes yeux. Elle est ma mère, je ne peux pas la mettre de côté, car elle a fait beaucoup pour moi. Durant notre séjour avec elle, Tom et moi, nous nous sommes rapprochés ; pas de tournages, pas d'acteurs, pas de fans, juste lui et moi, ainsi que ma mère qui était émerveillée que je sorte avec un acteur.

– Tu auras une vie aisée, ma chérie, a-t-elle osé me dire, toute sourire.

Elle a été très gentille avec Tom – mais on comprend pourquoi. Durant quatre jours, nous sommes sortis en amoureux, dans Paris, aux alentours, emmitouflés pour que l'on ne nous reconnaisse pas. C'était magique, mais il manquait la neige.

Et, ce soir, nous rentrons de notre soirée chez Sharon. Nous avons passé le réveillon avec la famille de Tom. Mon père et sa petite amie Maggie étaient là, eux aussi. C'était une soirée amusante et appétissante avec les plats de Sharon. Nous rentrons et je me mets au lit, près de Tom et après avoir parlé de la soirée, nous nous endormons.

*****

Mercredi 28 décembre.

– Vos cartes d'identité, s'il vous plaît.

Nous déposons celles-ci sur le comptoir de la dame de l'accueil qui les examine.

– Voilà vos billets. Je vais vous demander de déposer vos valises qui partent en soute, sur le tapis juste ici.

Tom s'en charge et je range nos billets. Lui et moi allons passer quelques jours aux États-Unis, à Los Angeles, rien que tous les deux.

Nous allons vers le portique de sécurité et Tom porte notre bagage cabine à la main. Nous voilà dans la salle d'embarquement où nous montons les premiers.

– Sympa la première classe, remarqué-je en calant mon dos dans le siège.

– On va être bien durant les onze heures de vol.

– Si être bien ça veut dire aucun journaliste et aucun fan, juste nous deux, je te crois.

Il sourit et pose sa main sur ma cuisse.

– Je suis désolé que tu doives être confrontée à ça.

Je secoue la tête.

– C'est comme ça. Tant que tu m'aimes, Tom, ça me va.

Nous nous sourions et l'avion décolle après une trentaine de minutes. Tom s'est endormi dès les premières minutes. Avec ses tournages et ses conventions, il n'a presque plus de temps pour lui. Même ses week-ends commencent à être un peu chargés, voilà pourquoi il m'a proposée de partir loin de Londres durant quelques jours. J'ai accepté. Les fêtes vont lui permettre – lui permettent – de se reposer et vont nous permettre d'avoir du temps pour nous, parce que de mon côté, cette année me demande beaucoup.

Nous finissons par atterrir après onze heures de vol à dormir, pour Tom, et à regarder des films pour ma part. Il est vingt heures. Tom et moi montons dans sa voiture qu'il a fait venir depuis Londres – his baby, comme il dit.

Arrivés devant l'hôtel réservé, nous descendons du véhicule, prenons notre valise et notre bagage cabine et nous entrons dans le bâtiment. C'est un grand hall et à notre gauche, nous pouvons voir à travers une porte en verre transparente, le restaurant de l'hôtel qui paraît très chic.
Nous avançons jusqu'au comptoir pour donner le nom de la réservation – Felton – et le réceptionniste nous donne la carte de la chambre. Il nous fait part des services de l'hôtel – room service, spa, salle de sport – et nous montons au quatrième étage.

The Only - TOME 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant