Chapitre 14

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◻Bonne lecture◻


Cela faisait près de trois mois qu'il était en mer. Ils se trouvaient à moins de trois semaine de Barcelone. Leur voyage se passait calmement. Laguerra passait ses journée dans sa chambre à étudier et à relire sans cesse sa lettre jaunie. Mendoza avait vite été reconnu comme navigateur expérimenté et il aidé le capitaine et les matelots. Ca l'occupait car il voyait qu'Isabella avait besoin de solitude. Il attendait toujours la vrai raison de son voyage et l'identité d'"elle".

C'était le soir et comme chaque soir Mendoza rejoignit Laguerra pour le dîner. Encore une fois elle était perdu dans ses pensées. Du voyage elle n'avait cessé de penser, réfléchir sur quoi faire, sans trouver de réponse. 

Mendoza voulu lancer la conversation mais cette fois ce fut elle la première à parler.

-Alors comment c'est passé ta journée?

-Bien, on est tout près de Barcelone.

-D'accord...

Après un court moment de silence qui leur parut une éternité. Le marin posa la question qui le tracassait depuis longtemps.

-Isabella, te souviens tu quand tu as pleuré dans mes bras en Afrique pour une raison qui m'est inconnue?

-Oui je m'en souvient...

PDV: Laguerra 

Que vas t'il me demander?

-Eh bien se jours là tu tes posé une question à voix basse mais je l'ai entendue. tu avais dit "Elle elle aurait la réponse...

Oh nooon il l'a entendu, je suis bloqué je dois lui dire la vérité, allez courage Isa tu ne peux pas mentir éternellement au seul homme qui à sur séduire ton cœur...

-J-je c'est ma...

Elle éclata en sanglot.

-ma grand-mère maternel...

Elle sortit de la chambre tellement ses sanglots étaient fort et incontrôlables, elle détestait montrer ses émotions...

La capitaine était figé sur place, il voulait la suivre mais ne savait pas si c'était une bonne idée. C'était se grand-mère! Il comprenait sa douleur. Sûrement était elle morte...

Il sortit de la pièce et l'aperçut affaissée sur la rembarde de bois face à la mer, dans la nuit...

Il s'approcha doucement et passa son bras autours de son cou et la blottit dans ses bras. 

-Je suis vraiment désolée mi corazon...

-Tu n'as pas à l'être Juan, je devait te le dire, c'est moi qui n'est pas contrôlé mes sentiments.

-Non Isa! Tu as le droit de pleurer!

Il vit qu'elle tremblait légèrement. Il s'assit et lui donna sa cape. Elle lui sourit doucement.

-J'imagine que tu dois te demander pourquoi elle me fait tant d'effet...

-Oui, mais tu n'es pas obliger de me raconter.

-Si c'est important pour moi de te le dire.

-Merci...

-Je suis née tout près de Barcelone et comme tu le sais ma mère est morte en mettant au monde. A ce moment là mon père m'a emmené chez ma grand-mère, il est resté avec moi jusqu'à mes deux ans puis il a dut repartir avec ses amis. Alors il m'a laissé toute seule avec elle. Elle a remplacé ma mère, mon père même. C'était la seule personne qui m'a parlé de ma mère, elle était toujours là pour moi, elle me soutenait toujours. Je l'aimait tellement, c'était mon pilier, elle m'a beaucoup appris. Mon père revenait souvent nous voir et passait les vacances avec nous. Mais le jours de mes quinze ans mon père a décidé de m'envoyer à la cour d'Espagne pour que je sois plus près  de lui, car il travaillait là bas. Ce fut alors la déchirure pour moi, on m'enlever ma seule figure maternel, le seul lien avec ma mère. Je l'ai très mal vécu et elle aussi. On s'écrivait souvent...

Elle sortit la lettre jaunie.

-C'est la dernière lettre qu'elle m'est envoyé, un an après notre séparation, le lendemain de mes seize ans elle quitta cette terre....

La pauvre Laguerra se mit à pleurer de douleur. Mendoza la câlina encore plus et versa une petite  larme, cette histoire l'avait tellement touché...

-Après mon père partit et je m'engagea comme espionne du roi. Ce que je suis venue faire ici c'est retrouver dans la demeure ou j'ai vécu les plus doux moments de mon enfance...

-Oh Isa, merci de m'avoir tout raconter. Sache que je serais toujours là pour toi, pour te soutenir et tout faire pour t'aider. Je t'aime tellement...

-Ohh Juan, je t'aime aussi, sans toi je n'aurais pas pu retourner là bas. Tu es mon nouveau pilier...

Il se regardèrent les étoiles dans les yeux et s'embrassèrent tendrement sur ce bateau voguant vers la côte, dans la nuit bercé par les vagues...



A suivre...




Voici mon chapitre!

J'espère qu'il vous aura plu❤

Bonne soirée😘

Mendoguerra depuis le débutOù les histoires vivent. Découvrez maintenant