Le média est la couverture du livre où se dérouleront les fêtes pour mon nombre d'abonnés !
La première fête aura lieu Vendredi, sûrement après mes cours, mais les horaires ne sont pas encore fixés et peuvent être changés ! ^^Désolée pour la mise à jour tardive, je n'ai pas d'excuse si ce n'est une flemingite aiguë 😂
J'AI APPORTÉ QUELQUES MODIFICATIONS À CE CHAPITRE
-> Étant fatiguée en l'écrivant la première fois, je l'ai publié directement mais après relecture je trouve mon chapitre un peu bâclé. Donc je l'ai retouché par endroit, ajoutant des descriptions et autres !Pdv T/p :
<<Je souhaite me rendre... À Sumeru. déclarai-je, l'air déterminée.
Columbina eut un mouvement de recul, puis me regarda les yeux écarquillés, me laissant entre voir la couleur de ses iris. Elle me prit soudainement les épaules, me secouant légèrement.
-Mais enfin tu es folle ?! Sais-tu le nombre de complices que possède Dottore à Sumeru ? Le nombre d'Érémites qui pourraient te faire du mal si tu avais le malheur de les surprendre durant l'une de leurs transactions illégales ?! Je ne peux pas te laisser aller là-bas, Arlecchino ne me le pardonnerait jamais ! cria la brune, paniquée.
Je n'avais que très rarement vu Columbina perdre son sang-froid, et cette soudaine perte de contrôle me faisait penser au moment où Arlecchino avait dû s'en aller pour Fontaine, où Columbina était secrètement morte d'inquiétude pour elle. C'était d'ailleurs pour ça que mon chantage avait si bien fonctionné, grâce à l'amour qu'elle éprouvait envers Arlecchino, cet amour que je savais réciproque.
Mais je ne comptais certainement pas la laisser gâcher mes plans, je devais me rendre à Sumeru, et restituer cet objet à ses propriétaires légitimes. Je la dévisageai, l'air neutre.-Je sais ce que je fais, je ne compte pas courir à la mort bêtement. Et quand bien même il m'arriverait quelque chose, ça ne changera rien pour la plupart des exécuteurs car je suis sensée être morte ! Columbina, tu ne m'empêchera pas d'y aller. Pourquoi ? Parce que sans moi tu ne l'auras pas. tançai-je, aussi froide que la glace qui couvrait les lacs de cette contrée.
Je me détachai d'elle, et sortis la lettre d'Arlecchino de ma poche. Je la regardai un petit instant, repensant à ce qu'il y avait d'écrit dessus, à ces informations capitales pour Columbina, puis je me tournais en direction du chemin qui nous permettrait de quitter discrètement la terre des neiges. Un chemin sinueux, couvert d'un épais manteau blanc qui crissait sous nos pas, bordé de petits fourrés d'herbes sombres et de buissons épineux.
Columbina me suivit, un peu en retrait, silencieuse. Elle et moi étions en désaccord flagrant, mais elle savais que si elle ne remplissait pas sa part du marché, elle n'obtiendrait jamais la lettre d'Arlecchino.
Le bruit de nos pas dans la neige rompait le silence oppressant qui nous entourait, et le crépuscule naissant rendait cette atmosphère calme et apaisante.Je ne saurais dire combien de temps dura le trajet jusqu'à la frontière, seulement quelques mots passèrent l'ouverture de mes lèvres. De brèves demandes sur le climat de Sumeru, sur les lieux à proscrire, les personnes à éviter, rien de plus. Columbina non plus ne fut pas très loquace, mais restait très attentive tout au long du périple, comme si elle voulait s'assurer que je n'allais pas m'évanouir à cause de cet effort inhabituel. Après tout, j'avais passé de nombreuses années alitée sans marcher plus de quelques pas par jour, et c'était un miracle que je puisse me déplacer avec tant de fluidité aujourd'hui.
Tout compte fait, la route avait été si calme qu'elle fut bénéfique pour nous deux : elle comme moi étions à bout de nerfs pour différentes raisons, et marcher en silence nous avait fait le plus grand bien.
Arrivées à la frontière Snezhnayienne, Columbina se stoppa et sortis un papier plié de sa sacoche. Elle me le tendis, puis resserra l'écharpe qui lui couvrait le cou, tremblante, sûrement à cause du froid mordant qui lui rougissait la peau et l'extrémité du nez.-C'est une carte, faite à la va-vite, du peu de connaissances que j'ai sur Sumeru. Pitié, ne te fais pas prendre par des fatuis ou pire, par Dottore... Je tiens un minimum à ma vie, ou tout du moins à la beauté de mon visage. m'implora-t-elle en me prenant dans ses bras.
C'est sa façon à elle de me dire qu'elle ne veut pas qu'il m'arrive quelque chose... C'est attentionné de sa part.
Enfin, le sentimentalisme n'a plus sa place dans ma vie. Et il ne l'auras plus jamais.Je m'écartai d'elle et la remerciai, puis commençai à marcher en direction du point de rendez-vous qui avait été fixé avec la personne qui devait m'emmener jusqu'au Port d'Ormos. Je devais m'y rendre, et me renseigner auprès des commerçants locaux sur diverses choses, et j'avais lu dans certains livres que le Port d'Ormos était le meilleur endroit pour les échanges de connaissances, tant que nous pouvions payer.
L'argent que Dottore gardait dans un coffre de sa chambre me sera très utile ! Et puis il ne l'utilise pas, alors autant que je l'utilise.
Sans me retourner, d'une voix faible et lasse, je sortis de nouveau la lettre d'Arlecchino et la lançai derrière mon épaule. Le crissement de la neige sous les pas vifs de Columbina me fit comprendre qu'elle s'était précipitée pour récupérer le bout de papier marqué de quelques mots pourtant primordiaux.
J'entendis ses sanglots dans mon dos, ainsi que le bruit de la neige écrasée sous son poids. Elle avait certainement dû s'effondrer, mais je ne pris pas le peine de me retourner.
Tant de jours passés à se faire du mauvais sang, pour enfin avoir les réponses qu'elle voulait ne pouvait que la bouleverser, et ce fut le cas.Cher T/p,
La situation est compliquée, pas de blessés à déplorer, Capitano et moi seront de retour dans deux mois et demi.
Prend soin de toi et n'oublie pas ton traitement, sinon Dottore te tapera sur les doigts !
Passe le bonjour à Columbina de ma part et dis lui que tout va bien,Arlecchino.
Le soulagement après tant de semaines rongée par l'inquiétude avait eu raison de la façade de l'exécutrice, qui se laissait librement aller aux larmes, entourée de l'éclatante blancheur de la neige.
Je la laissai derrière moi, avançant petit à petit, laissant mes empreintes de pas dans une neige passagère, voyant le paysage changer, l'air se réchauffer. J'allais enfin être libre, loin de ce fou et de ses expériences macabres.Au bout d'une heure de marche, j'arrivai à un petit embarcadère. Là, une barque avec un jeune homme m'attendaient, sagement amarré à un estuaire miniature.
Je couvris ma tête par un voile sombre, cachant du mieux que je le pouvais mon visage, puis montai à bord de l'embarcation de bois clair.
Exténuée, je m'endormis pendant la traversée, et ne fus réveillée que par le jeune homme - un fatui à la solde de Columbina - qui m'annonça que nous étions arrivés au Port d'Ormos.Je me levai doucement et, aidée par le galant homme, descendis du mini-navire. Le bois utilisé pour la coque était, à mon plus grand bonheur, si bien poncé qu'aucune écharde ne s'était enfoncée dans mes vêtements. Après avoir remercié le brave marin, je me tournai vers le reste du port et observai les alentours.
Comme je l'imaginais, j'arrivais pile au moment du départ de Dottore, et l'effervescence de son départ précipité était visible.Le plus fastidieux est à venir, heureusement que j'ai dormi...
En effet, des dizaines de fatuis étaient au Port d'Ormos aujourd'hui. Et parmi ces fatuis, je reconnu celui que je voulais fuir.
Dottore.Chapitre 5 - Fin
Heya ! J'espère que ce chapitre vous aura plu !
Les choses se corsent un peu, comment va faire la Reader pour s'échapper de cette zone minée ? La suite dans le prochain épisode ! 😂
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𝐼 𝑙𝑜𝑣𝑒 𝑦𝑜𝑢... ʙᴜᴛ ɪ'ʟʟ ɴᴇᴠᴇʀ ᴛᴇʟʟ ʏᴏᴜ {Dottore x Reader}
Fanfiction> Des années que j'étais enfermée dans cette chambre, sans fenêtres et éclairée par de beaux lustres en cristaux purs. Des années que Dottore me répétait la même chose à chaque fois que je lui demandais si je pouvais sortir un peu. Pourquoi me garde...