Payakan

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Pdv Lo'ak :

Je discutais tranquillement avec mon père et Neteyam lorsque on entend le son d'une corne sonné. On se regarde tout les trois dans les yeux, se demandant ce que cela peut bien être, alors nous nous rendons à l'endroit où le bruit de la corne se répand.

Nous sommes surpris de voir que lorsque l'on arrive, il y a déjà pas mal de monde réuni. J'arrive à me faufiler entre les personnes pour avoir une place devant. J'aperçois l' Olo'eyktan, Tonowari et sa femme Ronal la Tsahik et Tsireya qui est placé derrière elle mais à sa droite. Puis devant eux, Aonung et trois autres garçons, ont la tête baissé.

Ceux avec lesquels je me suis battu.

Mais ce qui m'inquiète le plus, c'est que je ne vois pas Ma'taya. Tout le monde est là, sauf elle. Je sais qu'elle était partit rejoindre son frère ce matin, mais après ça, plus de nouvelle.

Rien.

Il y a beaucoup de chahut, les gens parlent, chuchotent, ou même d'autre crient.

- S'il vous plaît, commence Tonowari. S'il vous plaît, du calme. J'ai un message important à vous faire passer...euh...

Il à l'air d'hésiter à parler. Ronal pose sa main sur son bras et le regarde dans les yeux, puis elle hoche la tête, comme pour lui indiquer quelque chose. Tonowari lui sourit, compatissant, puis il s'exprime de nouveau.

- Mon fils, Aonung, qui est présent devant moi...a fait quelque chose d'horrible.

On entend des exclamation d'étonnement, ou de peur, de la part du peuple.

- Allons, calmez vous. Aonung va prendre ses responsabilités et vous expliquer ce qu'il a fait.

Aonung a la tête baissé, sa main droite sur son bras gauche. Il relève la tête et nous regarde tour à tour, puis son regard s'attarde directement sur moi, mais il détourne instantanément les yeux.

Mais qu'est ce qu'il lui prend ? Qu'est ce qu'il a fait ?

- Euh...je...on est partit chassés, avec Ma'taya...-il s'arrête un instant de parler, puis il continue- de l'autre côté du récif.

J'écarquille grand mes yeux. Elle m'avait dit qu'elle n'y était jamais aller. Je m'attend vraiment au pire. Je commence à serrer mes poings de stresse ou de colère.

Ou peut être bien des deux.

Parce que, ma seule envie à cet instant, c'est d'étripé ce connard si il lui a fait quoi que sa soit. Bon j'y vais peut être un peu fort, je l'admet, je vais le laisser finir.

- Puis on est partit en la laissant toute seule. Au début c'était drôle et amusant, mais le problème c'est qu'elle n'est pas revenue.

A peine il a finit sa phrase, que Tonowari lui met une baffe. Il le prend de haut rien qu'avec son regard.

Quel enflure ce mec ! Y'a que lui pour faire sa à sa sœur.

- Ce que vous avez fait est honteux. Vous serez donc punis. - il lève sa tête et s'adresse aux chasseurs du peuple- . Vous partirez dans cinq minutes la chercher. C'est un ordre. Vous pouvez disposez.

Aussitôt qu'il à prononcer ces mots, chaque habitants retourne à son occupation; tandis que moi, je reste à faire les cent pas sur la plage, me posant dix milles questions sur elle.

Si elle va bien,

si elle est encore en vie,

si elle est blessée,

si je l'a reverrai un jour.

Pdv Ma'taya :

Je me réveille en douceur avec un mal de crâne horrible. Je suis atterri sur un rocher.

" I see you, Lo'ak "Où les histoires vivent. Découvrez maintenant