Prisonnier

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Vite ! Il faut que je me dépêche, je dois aller le prévenir avant qu'il soit trop tard. Je n'ai pas regarder derrière moi, mais je sais qu'ils me suivent.

J'entend Lo'ak, ainsi que les autres, crier mon prénom, me demandant de revenir, mais c'est trop tard.

Car j'aperçois déjà les trois grands rochers, ce qui veut dire que j'y suis. J'aperçois Payakan et lui fait un grand signe de la main, mais je sens que quelque chose cloche...ce n'est pas normal, c'est trop calme.

Il se rapproche et tourne sur lui même, je fronce les sourcils pour au final, apercevoir quelque chose qui clignote sur son dos.

Merde.

Je suis arrivé trop tard !

Je saute sur sa nageoir et grimpe sur son dos, pour essayer de lui enlever, mais ce bidule est coriace .

J'entend mes amis arriver à ma hauteur, puis je vois plusieurs main se poser sur la "lance". Je relève mes yeux et aperçois Neteyam, Aonung, et Lo'ak m'aider.

- Les gars, dit Tsireya, tenez prenez la corde et attachée là à ce truc.

Ils obéissent puis elle monte sur son Ilus et essaye d'avancer. J'entend du bruit au loin et je lève la tête. J'écarquille mes yeux, quand je vois trois bateau foncé sur nous.

- Euh...les gars...je crois que on a un autre problème.

Ils relèvent tous leur têtes vers moi puis suivent mon regard.

- Merde ! Merde ! Merde ! Lo'ak, prévient notre père ! Vite !

Il le pousse presque. Il passe à côté de moi et je sens qu'il m'effleure la main. Il appuie sur son collier et commence à parler.

- Euh papa ? Oui c'est Lo'ak. -Je le vois hocher la tête, puis il continue- Oui, c'est sa....A deux cent mètre je dirais...Euh...nous tous, Aonung et Tsireya aussi, avec Ma'taya...Oui ils vont bien, pour l'instant. D'accord...ok...

Puis il se retourne vers moi, et au même moment, nos amis enlève le localisateur de Payakan. Je vois Kiri et Tuk partir assez vite, suivi d'Aonung et Tsireya. Il ne reste donc que Lo'ak, Neteyam et moi.

- Je vais les éloigner avec sa, dit Neteyam en prenant l'engin entre ses mains, puis en quelque seconde, il disparait sous l'eau.

Je vais vers Payakan et lui dit de partir le plus vite et le plus loin possible, et il disparait lui aussi. Je regarde derrière et m'aperçois que les bateaux sont désormais plus qu'a une vingtaines de mètre.

Je sens Lo'ak me prendre la main puis on plonge chacun avec notre Ilus respectif. Mais c'est alors que je sens comme des bombes, explosés pas très loin de nous, je regarde derrière moi et m'aperçois que des grosses machines en forme de crabes sont aussi à nos trousse. Lo'ak me prend le poignet et me rapproche violement de lui.

Putain, y en avait un juste là, caché sur un rocher.

Je regarde Lo'ak, effrayé, puis il me dit en langue des signes que pour avoir le plus de chance de ne pas se faire attrapé, on va devoir se séparer. Alors j'hoche la tête et bascule vers la droite, tandis qu'il part vers la gauche, puis s'enfonce dans les hautes algues.

Je ne sais pas combien il y a de crabes, mais je les esquives un par un depuis quelques minutes. Cela ressemble à une partie du jeu du chat et de la souris. A l'occurrence, je sens que les souris vont bientôt se faire attraper.

Puis d'un seul coup, sans n'avoir rien vu venir, je sens une flèche transpercer la nageoire de mon Ilus. Il remonte à la surface et essaye de nager vers le fond, mais c'est trop tard, je ne peux plus rien pour lui.

" I see you, Lo'ak "Où les histoires vivent. Découvrez maintenant