la pré-préparation

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Ce titre est annonciateur d'un grand travail préparatoire (je dis beaucoup trop de mot commençant par pré vous ne trouvez pas ? Question retorique, je ne peux pas vous entendre). Reprenons. Si vous n'avez pas la patience ou si vous êtes un dégonflé, retournez tuez des petits animaux (bande de nazes).

Commençons.
Il y a des points évidents, je ne vous le cache pas. Choisir sa victime, préparé un scénario et la future scène de crime, s'équiper. Travailler les répliques glauques (Même si raconter des bobards à ce moment là fait un certain effet quand on se prépare bien, faites gaffe à pas être trop loin de la vérité, sinon ça peux partir nimporte comment.), revoir son jeu d'acteur... c'est presque comme un film tout compte fait. Mais avec un des acteurs qui, je pense, ne sont pas très volontaires. Et d'ailleurs conserver un souvenir est (malheureusement) une très mauvaise idée. C'est tentant mais faut pas. Compris ? Bon. Continuons. La pre-préparation est un principe simple mais nécessaire.
Leçon numéro un : tout prévoir. Dans les moindres détails. Des differentes reactions possible de la cible à une panne de courant ou même un couteau trop émoussé. Prenez des notes. Des pages entières ! Il ne faut pas hésiter !
Ensuite brûlez tout ( séparément du corps si vous voulez faire flamber celui-ci) . Il ne faudrait pas laisser de preuve enfin. C'est une évidence. Bon. Tout a l'heure j'ai eu l'idée de finir chaque chapitre par un exemple. Une anecdote, une expérience personnelle, histoire d'illustrer les leçons.
Mais évidemment je vais romancé tout ça, histoire que ce soit plus intéressant.

Leçon numéro un : tout prévoir.
Je n'avais pas tout prévu. Je n'avais pas prévus que ma cible était spéciale. Je ne m'étais pas renseigner. Presque aucune préparation. Mes débuts. Une voisine un peu trop à cheval sur les règles.
Imprévu numéro 1 : c'était une flic. Le policier, l'ennemis principal. Bon j'avoue que j'aurais pus m'en douter mais allez me dire ça dans le passé quand je n'avais pour seul envie un flot de sang chaud. C'est vous qui s'étire passé sur ma table à découpé.
Imprévu numéro 2 : le matériel. Pas assez de cordes. Pas assez résistante.
Résultat : J'ai failli finir en taule. J'ai été, heureusement, réactif quand elle c'est libéré. (Note à sois même : toujours avoir des barres de métal sous la main)
Toujours est-il que je suis toujours hanté par la possible libération de mes proies. Faîtes attentions mes amis ! Une proie, qu'elle soit humaine ou non, est apeuré. Et la peur, voyez-vous, rend nimporte quel gringalet plus fort et imprévisible que nimporte quel chien de chasse.
J'utiliserais fréquemment cette comparaison au chien de chasse. C'est un exemple très intéressant. Être récompensé pour tuer... Je sens que je commence à m'égaré. À l'heure où j'écrit ces lignes il ce fait tard.
Bref. C'est avec tristesse que je vous quittes. A plus tard, chers lecteurs, à plus tard...

Allez zou, une tisane et au lit. Bordel c'que j'aime ma vie.

journal intime d'un tueur en sérieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant