Le prince de Poudlard et l'héritier de Merlin

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Un jeune garçon de presque onze ans dormait dans le placard sous l'escalier. L'enfant, Harry Potter, se tournait et se retournait dans son lit de camps. Son corps brillait d'une lueur bleue, qui vira ensuite au vert, puis au jaune, et enfin au rouge. La lueur disparu au vite qu'elle était apparue.

- Harry, appela une voix forte.

Un homme roux aux yeux noisette se tenait devant lui, accompagné de deux femmes et de deux hommes. La première femme, une belle brune aux yeux bleus s'avança, et se posta auprès de l'homme roux.

- Harry, répéta-t-elle d'une voix douce. Je suis Rowena Serdaigle, et voici mon époux, Grodric Gryffondor.

La deuxième femme s'avança, de même que les deux autres hommes.

- Bonjour jeune Harry. Je suis Helga Poufsouffle, et voici mon époux, Salazar Serpentard.

- Quand à moi, je suis Merlin.

- Merlin ? Comme dans la Légende du roi Arthur ?

- Oui. Mes compagnons sont les Fondateurs de Poudlard, une école de sorcellerie.

- Mais la magie n'existe pas, protesta Harry.

- Tu te trompes, mon enfant. Qui t'a dit une chose pareille ?

- Mon oncle, monsieur Merlin. Il me frappe à chaque fois que quelque chose de bizarre se produit. Il m'a toujours répété que la magie n'existait pas.

- Et il t'a déjà dit comment tes parents sont décédés ?

- Oui, ils sont morts dans un accident de voiture car papa était ivre.

- Ton oncle t'a menti, encore une fois. James et Lily Potter sont morts en héros : ils se sont sacrifiés pour te protéger d'un sorcier noir répondant au nom de Tom Elvis Jedusor, même s'il préfère qu'on l'appelle Lord Voldemort.

- Il se trouve malheureusement que le meurtrier de tes parents soit mon descendant direct. Mais nous sommes venus ici pour te conduire à notre époque, et faire de toi notre héritier à tous les cinq.

- Votre héritier ?

- Oui mon enfant, répondit la chaleureuse Helga. Tu es digne d'être notre héritier, car ton cœur est noble et juste. Prends ma main, jeune Harry.

L'enfant fit ce qu'on lui demanda, et prit la main tendue. Une douce lumière jaune entoura la femme et le jeune héritier, réveillant ce dernier. Harry haleta, et se rendit compte avec déception qu'il était toujours dans le placard sous l'escalier. Sa tante déverrouilla la porte du placard, et lui ordonna de préparer le petit-déjeuner. L'enfant se leva péniblement, et alla dans la cuisine. C'est alors que la sonnette retentit. Pétunia alla ouvrir, et se retrouva nez à nez avec un homme élégamment vêtu, à la manière d'un riche homme d'affaires moldu.

- Bonjour Mrs Dursley. Je viens chercher votre neveu, Harry.

- Et à qui ai-je l'honneur ? rétorqua-t-elle.

- Je me nomme Salazar Serpentard, pour vous servir. Je suis venu pour adopter l'enfant Potter.

- Serpentard ? Vous êtes un monstre ! Sortez de chez moi, mon neveu ne veut rien à voir avec vous !

- Pétunia chérie, qui est-ce ? demanda l'oncle Vernon. Que veut-il ?

- Il est l'un des leurs. Et il veut emmener Harry. Or, je refuse qu'un homme censé être mort depuis mille ans m'arrache mon neveu.

- Ne faîtes pas comme si vous vous souciez de l'enfant. Il vit dans le placard sous l'escalier. Je suis certain que si j'appelais la police, ils seraient très intéressés par la façon dont vous traitez l'enfant. Et nul doute qu'ils vous enlèveraient la garde de votre fils, Dudley. Alors maintenant, vous allez me remettre l'enfant.

Pétunia regarda son neveu avec amour, ce qui n'échappa pas à Salazar.

- Je vous proposerai bien de venir avec moi, mais je vais retourner à mon époque, avec le jeune Harry.

- Très bien, céda-t-elle. Harry, tu peux y aller. Je veux juste que vous me promettiez de prendre soin de mon neveu. Harry, sache que ton papa et ta maman t'aimaient beaucoup. Je te souhaite une vie pleine de joie et d'amour.

- Merci tante Pétunia.

Harry se détourna, et prit la main tendue de Salazar. L'homme et l'enfant disparurent dans une lumière verte. Ils réapparurent devant un magnifique château, et Salazar avait reprit les vêtements normaux de cette époque. Il changea également les vêtements de Harry pour que l'enfant puisse passer inaperçu. Le futur héritier suivit Salazar et ils débouchèrent dans une très grande salle. Harry reconnu sans peine les personnes présentes qui étaient dans son rêve. L'une des deux femmes présentes, Helga Poufsouffle, s'il se souvenait bien, s'avança vers lui. La femme blonde prit l'enfant frêle dans ses bras, heureuse de voir son futur héritier. Rowena, elle, fixait l'enfant du regard, inquiète de voir à quel point il était petit et maigre pour son âge. Elle savait qu'il avait été maltraité, mais ne s'attendait pas à ça. Pauvre petit, pensa-t-elle. Il doit être terriblement craintif. Et en effet, la jeune femme brune vit l'enfant se tendre. Helga le remarqua également, et s'arrêta.

- N'aies pas peur, Harry. Je veux juste te faire un câlin.

- D'accord, répondit Harry.

Il s'approcha timidement d'elle, et la laissa le serrer dans ses bras chaleureux. Helga frotta doucement le dos du garçon, les sourcils froncés en sentant les cicatrices qui parsemaient son dos. Elle sût qu'il avait été fouetté, et peut-être même plus. Elle espérait juste qu'il n'avait pas été violé. Mais ça, elle ne pourra pas le savoir tant qu'un examen médical complet n'aura pas été effectué sur l'enfant.

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Cinq ans s'étaient écoulés, et Harry allait avoir onze ans dans quelques jours. Il était temps pour lui de retourner à son époque. L'enfant fit ses adieux à sa vraie famille, les larmes aux yeux. Puis Salazar prit la main de son héritier, avant de disparaître avec lui dans une lueur verte. Ils réapparurent au Chemin de Traverse, et se separèrent. Puis Salazar disparu dans la même lueur verte.

- Au revoir oncle Sal, murmura Harry.

Le jeune sorcier entra dans la banque sorcière : Gringotts. Il fût accueilli par le gobelin en charge des coffres de la famille Potter.

- Bonjour Mr. Potter.

- Bonjour. Que votre or coule à flots.

Le Gobelin sourit à Harry, et l'entraîna pour qu'il puisse subir le rituel d'héritage des Fondateurs et de Merlin. Il réussit le rituel, et fût déclaré héritier légitime des cinq célèbres sorciers. Puis Harry retourna au 4 Privet Drive, Little Whinging dans le Surrey. C'est sa tante qui lui ouvrit, et ses yeux s'ouvrirent en grand.

- Harry ? C'est vraiment toi ?

- Oui ma tante. Puis-je entrer ?

- Oui, bien sûr.

La femme blonde se décala, et laissa son neveu entrer. Devant la télévision se tenait un enfant de son âge, bien qu'il soit plus grand et plus costaud. Harry le recconu sans peine comme étant Dudley Dursley, son cousin. En revanche, aucune trace de l'oncle Vernon, ce qui étonna l'enfant sorcier. Il se tourna vers sa tante, curieux.

- Où est oncle Vernon ?

- Il est mort. Depuis, j'élève seule Dudley. Et je ne t'ai jamais oublié. Regarde, c'est une photo moldue de toi à ta naissance. Je la garde toujours sur moi, comme la photo de ton cousin, prise le jour de sa naissance.

Harry avait les larmes aux yeux en se rendant compte à quel point sa tante l'avait aimé. Il serra Pétunia dans ses bras, heureux.

- Merci pour tout, ma tante.

Pétunia rendit son étreinte à l'enfant, le cœur gonflé d'amour pour lui et son fils. Elle prépara un repas pour fêter le retour de son neveu. Harry alla saluer son cousin, et les deux garçons se mirent à discuter ensemble. Ils apprirent à se connaître, et cela plu énormément à Pétunia.