Une fin heureuse ?

XIX

Bonne Année 2023! Je vous souhaite plein de bonnes choses et surtout une bonne santé.

Ce chapitre va parler de ce que Véroniqua a vécu chez les mangemorts donc je tiens à faire un petit disclaimer. Le viol ainsi que la torture seront évoqué durant ce chapitre. Ce sont des actes proscrit par la loi, si vous en avait été victime il faut en parler. Si jamais mes messages privés sont ouverts à tous.

Raphou-la-folle

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PDV de Véroniqua

Un court moment de silence prend place dans le bureau de Carlisle, faisant monter mon stress. Je relève la tête et croisse le regard de Carlisle qui s'apprête à parler.

Carlisle : Bon, j'aimerais que tu saches que je vais te poser des questions qui peuvent paraitre indiscrètes mais qui seront essentielle pour que ton suivi se passe au mieux. Donc je te demanderais d'être le plus honnête possible. J'hoche la tête, incapable de parler. Bien, on va commencer. Tu es enceinte d'environ combien de temps ?

Moi : Environ 4 mois.

Carlisle : Okay...Il prend des notes sur son ordinateur. C'est la première fois que tu vois un docteur pour ta grossesse ?

Moi : Oui et non, j'ai vu une infirmière. C'est elle qui a découvert ma grossesse. Elle m'a examiner mais je n'ai revu personne depuis.

Carlisle : Quand avez-vous découvert votre grossesse ?

Moi : Début mai, après la bataille finale contre Voldemort. J'étais enceinte d'un mois et demi.

Carlisle : A-t-eu des problèmes de santé ? Toi ou même dans ta famille.

Moi : Pas de maladies, si c'est ce que vous demandé mais ma mère est décéder d'un cancer quand j'étais jeune.

Carlisle : hum... Et du côté du père de l'enfant ?

Je me crispe instantanément, les souvenirs s'imprime dans mon esprit. Je ressent de nouveau la douleur des coups de fouet sur mon dos, de leur poigne répugnante sur mon corps pendant qu'ils me violent. Je me revois les supplier pour qu'ils arrêtent mais ça ne suffit pas. Ça les fait rire et ils recommencent encore et encore. Souillant mon corps, la marquant à jamais de cicatrices qui ne partiront pas. C'est une torture physique et morale qui ne s'arrête pas encore aujourd'hui. Qui me hantent malgré la distance entre eux et moi et qui hantera sûrement à vie. Cet enfant, dont je ne connais pas l'identité précise du père, sera toujours avec moi pour me rappeler cela pourtant je l'aime inconditionnellement. Ce bébé est le mien et malgré les conditions de sa création, il ne sera jamais une cicatrice qui ne refermera pas. Il sera un pansement qui me fera gardé l'espoir d'un jour aller mieux.

Carlisle : ...Niqua...Véroniqua, tu m'entends ?

Je sors de mes penser en entendant la voix de Carlisle m'appeler. Je le regarde sans rien dire, il a un aire inquiet sur le visage. Je ne sais pas pourquoi il me regarde comme ça mais ça me perturbe. Voyant qu'il à mon attention, il arrête ses gestes et me demande.

Carlisle : Ça va ?

Moi : Oui, pourquoi ?

Carlisle : Ça fait dix minutes que tu es perdu dans tes pensées. Tu fixais le mur en pleurant, je commençais à m'inquiéter.

C'est quand il me dit cela que je prend conscience des larmes qui ont coulé sur mes joues. Je mes essuie rapidement avant de prendre la parole.

Moi : Quand ma mère est morte, mon père a commencé à changer. Il ne voulait plus me voir, je lui rappelais ma mère. Et un jour, j'ai découvert que j'étais uns sorcière. J'étais si heureuse mais encore une fois mon père m'a décourager. Il me traitait de monstre. Quand j'étais à Poudlard, je me sentais si bien que j'en oubliais ma vie avec mon père et ce que j'allais vivre une fois rentré chez moi. Je n'avais les amis les plus chanceux, tout les ans ils nous arrivaient des bricoles mais j'aimais ça. J'avais des amis. Puis Voldemort est revenu. En rentrant chez moi, l'été après sixième année, je découvris son père entouré de mangemorts. Je n'ai pas compris tout de suite mais une fois que je l'ai fait, je me suis sentis trahis. Il avait passer un marché avec eux. Ils me capturaient et lui il était débarrasser de moi. Ils ont acceptés, en même temps la meilleure amie du survivant leur maître serait aux anges. J'ai juste eu le temps d'envoyer un patronus à Hermione avant de me faire assommer. Quand je me suis réveiller, j'étais dans un cachot. L'odeur y était répugnante et c'était humide, je pouvais entendre d'autres prisonniers. C'était l'enfer. Je me suis faite torturée pendant plusieurs mois. Je me suis faite aussi violée, j'ai arrêter de compté au bout de la quinzième fois. Je n'avais que 17 ans au début puis j'ai eu 18 ans. Ce jour là c'était horrible. Ça faisait 5 mois que j'étais enfermée. Je ne sais pas comment mais ils ont su pour mon anniversaire. Ils m'ont violé tellement de fois en une journée, c'était toujours une personne différente. Ce jour là, ils ont aussi commencé à me brûler, m'écrire dans la peau avec des poignards, me fouetter. Pour des personnes qui détestent les moldus, ils venaient d'utiliser leurs méthodes de torture. Jusqu'à ce moment, ils utilisaient seulement des sorts mais voyant que je ne cédais pas, ils sont passés à ce qu'ils appelaient la vitesse supérieure. Puis un jour, alors que je me faisait torturée par Bellatrix Lestrange et Lucius Malefoy. Ils sont arrivés. Ils avaient été capturer par des raffleurs. Ce jour là j'ai été libérer par mes meilleurs amis, malheureusement Hermione est morte en se prenant un Avada Kedavra qui m'était destiné.

Tout le long de mon monologue, entrecoupé de mes sanglots, Carlisle m'a écouté en silence. Ne m'interrompant pas comprenant que c'était important pour moi.

Moi : Pour répondre à ta question si il y a des problèmes de santé du côté du père... Je ne sais pas si il y en a, qui c'est ...

Je continu de pleurer en silence en mettant mon visage dans mes mains. D'un seul coup, je sens quelque chose m'entourer. Je sursaute puis comprend que ce n'est que Carlisle. Il me réconforte ainsi pendant de longue minutes. Une fois ma crise de larmes passées, je m'excuse et nous continuons le rendez-vous sans vraiment parler d'avantage de ce que je viens de lui avouer mais il ne peut s'empêcher de dire qu'il est là si je veux en parler au même titre que Esmée et leur famille.

Carlisle : Tout m'a l'air en ordre au niveau médicale dit-il après m'avoir examiné. On peut faire entrer Harry et Teddy pour l'échographie.

Il va les chercher pendant que je m'installe sur la table d'auscultation et que je relève mon t-shirt. Les garçons rentrent et Teddy demande directement à être dans mes bras, ce que je fais immédiatement. Harry s'installe sur la chaise à côté de moi pendant que Carlisle installe le matériel pour l'échographie. Harry me demande si ça c'est bien passé. Ce à quoi je lui répond que oui. Parler de ce qui m'est arrivée m'a fait du bien de même que l'étreinte paternelle de Carlisle. Ce dernier ce tourne vers nous.

Carlisle : Tout est prêt ! Prêt à vois ce petit bout de choux ?

Je hoche la tête tout en donnant Teddy à Harry pour éviter qu'il ne gène Carlisle pendant l'échographie.