~CHAPITRE 1~

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Il y a deux ans

Je pris une profonde bouffée d'air de la nuit de dehors, puis poussa la poignée de la porte de chez moi.

Étonnament il n'y avait aucune disputes.

Aucune voix.
Aucun bruits
Rien.
Bizarre...

Normalement mon père viendrait me tuer de ses propres mains s'il entendait que je rentrais à cet heure là à la maison.

Plus étrange encore il y avait toujours les lumières dans le salon qui donnait sur l'entrée. Si mes parents avaient été dormir, ils auraient au moins éteint la lumière.

Encore plus bizarre..

Décidemment cette soirée était vraiment des plus étrange.

Mes soeurs étaient sûrement dans leur chambre qu'elles partageaient, à l'étage, en train de dormir depuis plusieurs heures déjà.

Je décidai d'aller leur faire un câlin sans les réveiller.
Alors je pris les escaliers et tournais à gauche afin de me poster devant la porte de leur chambre que j'ouvris très discrètement.

La pièce était baignée de la lumière de la pleine lune qui s'infiltrait à travers les fennêtres encore ouvertes, car il faisait très chaud.

J'avançai d'un seul pas mais fus prise par l'horreur du spectacle qui s'offrait devant moi.

Mes amours.
Mes petites soeurs.

Elles étaient inertes sur leur lit, un trou béant rouge sang au niveau de leur poitrine.

Je n'arrivais plus à respirer, je sentais mon corps me lâcher.
Je me laissai tomber à genoux, le regard qui trahissait la scène qui se jouait devant moi.

J'étais paralysée.

Non c'était impossible...

Pas elles... Célia... Maria...

Ma cage thoracique se comprimait et m'empêchait de respirer.
Soudain une idée me traversa l'esprit.

Et maman ? Et papa ?

Je fus prise d'un frisson d'effroi. Je ne voulais pas y penser.

Que s'est-il réellement passé ici ?

Malgré le fait que je sois en état de choc absolu, je ne sais par quel miracle je réussi à me relever, tramblante, et à me précipiter vers la porte.

Je sortis, et en tâtonnant les murs, je trouvai la chambre de mes parents.

J'avais peur.

Très peur.

Même terorrisée.

Je poussai la porte, allumai la lumière, et me figeai sur le seuil .

Ce que je vis me glaça le sang.

Mes deux parents.

Morts.

Soudain ce que je vis me donna l'envie de vomir mes tripes.

La gorge de ma mère était tranchée et du sang noir en dégoulinait encore. Elle avait les yeux vides et son teint était d'une pâleur extrème.

Tandis que le ventre de mon père était ouvert en deux.

On pouvait apercevoir ses boyaux de l'extérieur.

Oh mon Dieu.

Le pire était ses yeux.

L'ange Déchue Où les histoires vivent. Découvrez maintenant