Chapitre 7: Dernier instant

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Nous y voilà, la Russie, nous sommes arrivé il y a quelques jours. La cérémonie d'ouverture à eu lieu ainsi que les premiers matchs des bleus. Nous sommes en 8eme de final, les gars sont surexcité mais pour ma part l'ambiance me fait une sensation étrange. J'ai toujours aimé ce que je ressentais en jouant et encore plus quand j'avais le maillot de la France sur le dos, mais maintenant, une sorte d'angoisse plane au dessus de moi. A défaut de partager leur joie, je me suis mise à fond dans le travail, leurs résultats n'est pas du tout au niveau de ce qu'ils peuvent faire. Dans quelques jours ils rencontrons une équipe qui est de loin le plus gros morceaux qu'ils auront affronté depuis le début de la compétition. L'Argentine avec Messi me fait peur, mais je sais que mon équipe et très forte quand elle veux. 

-Tu es là ! La conférence de presse ne devrait pas tarder, tu viens ?

-Oui ... J'arrive...

-Il y a quelque chose qui te tracasse ?

-C'est ma première conférence de presse depuis ... enfin... j'ai un peu peur de ce que les médias pourront trouvé à dire sur ma présence...

-C'est moi qui t'ai fais venir ! Si ils ont un problème, c'est avec moi et personne d'autre qu'ils auront à parler ! Pour ce qui est des questions... C'est à toi de choisir si tu y répond ou pas.

-Merci coach !

Je ferme mon PC et me lève en le glissant sous mon bras. Je rejoint le coach Deschamps et avant de me diriger vers la salle de conférence de l'hôtel, je dépose mon ordinateur aux garçons.

-Je vous le confit ! 

-Ne t'inquiète pas ! De toute façon on ne bouge pas d'ici, on vas regarde la conférence de notre Lixy !

-Ça, mon cher Adil, ça ne me rassure pas !

Je repart en riant, mais une fois hors de vue des garçons mon sourire s'efface. Je suis effrayée. Je prend deux minutes pour reprendre mon souffle en m'appuyant contre un mur, les larmes me montent aux yeux, je commence une crise d'angoisse. 

-Regarde moi !

Je ne sais plus qui me parle, je sens juste deux grandes mains se poser sur mes joues humides. 

-Prend une grande inspiration comme moi ! 

J'obéi, sa voix est rassurante, je ne veux plus qu'il me lâche. 

-C'est bien ! Tu reprends une respiration normal... Viens là....

Il m'attire contre lui, il sent bon, c'est agréable. Je me perd quelques secondes contre son torse.

-Olivier ? Qu'es ce qu'elle a ?

-Coach ? Je ne sais pas ... ; il m'éloigne de lui et me regarde dans les yeux, je le reconnais enfin; ça va mieux ?

-Oui ... Pardon ... Décidemment tu vas m'avoir vu dans le pire de mes états à chaque foi.

Je passe mes mains sur mes joues pour les sécher rapidement. 

-Ça va Lya ? Tu es sure de vouloir le faire ? Je ne vais pas t'y obligé tu sais ?

-Oui coach, ça va ! J'étais juste... à bout de nerf je crois... Merci Olivier...

Je passe a coté de lui et rejoint le coach. Nous nous dirigeons rapidement dans la salle, avant d'y rentré je me regarde dans le grand miroir pour constaté les dégâts sur mon maquillage. Je nettoie rapidement les traces noirs, heureusement que la plupart de mon maquillage est waterproof, les dégâts sont que minimes. Quand le résultat est satisfaisant, je prend une grande inspiration et me tourne vers le coach qui m'attendait. Je lui fait un signe de tête et nous rentrons cote à cote. nous nous installons pendant que les premières mains se lèvent devant nous. Au début, tout allais bien, les questions étaient surtout pour le sélectionneur ou on me demandé mon avis sur ce qu'il a répondu. Puis comme si on bombe avait exploser, une question est venue me secoué. 

- Lya Harfey, vous avez été il y a un an, au même niveau que les bleus aujourd'hui, qu'elle est votre légitimité a être ici ? Les joueurs vous ont il accepté ? Et surtout, savent ils qui vous êtes ? Vous qui avez disparue des terrains pendant plus d'un an pourquoi réapparaitre aujourd'hui ?

-Tu n'es pas obligé de répondre Lya...; s'inquiéta le sélectionneur.

-C'est bon, je vais répondre. ; Je prend une grande inspiration; Déjà je remet une chose au clair, je n'ai jamais disparu des terrains, je n'apparaissait peut être pas en tant que joueuse, et je n'étais peut être pas sur le banc avec les coachs, mais j'ai toujours été présente pour mon équipe, en tant que consultante, préparatrice physique ou ce que vous voulez. Ensuite, si je suis aujourd'hui avec les Bleus masculins, c'est que le coach Deschamps à estimé qu'il avait besoin de moi, il serait malpolie de ne pas répondre a sa proposition. Pour ce qui est des joueurs et de ma légitimité à être ici, demandé leur ... Moi je fait mon travail, j'accompagne les gars, je rigole avec eux, mais ce n'est pas à moi de vous dire si je fait du bon travail ou non. Et, ils sont tous au courant de qui je suis, j'ignore si ils savent pour ce qu'il c'est passé pendant le match des quart de final, si ils veulent se renseigné, des vidéos circulent partout et si ils ont des questions ma porte est toujours ouverte.

-Pourquoi ne pas leur en avoir parler ? Peut être que votre accident pourrait en évité d'autre !

-Aujourd'hui, j'ignore encore ce qu'il c'est passé, je n'ai vu aucune vidéo qui, de ce qu'on m'a dit donne beaucoup de réponse. Donc je ne peux pas trop en parler.

-Pourquoi ? C'est votre histoire pourtant !

-A chaque fois que ce sujet viens sur le tapis, Lucie est avec moi, et elle fais une crise d'angoisse et de panique, donc je ne vais pas la traumatisé plus, et je ne compte pas non plus regarder seule une vidéo dans laquelle je me voit presque mourir !

-Que pensez vous de cet équipe de France ? Pensez vous pouvoir leur apporter quelque chose de plus ?

- J'ai une vision... différente .... d'eux. Il y a un an, j'ai eu cet accident, et bien que j'ignore encore ce qu'il c'est réellement passé dans mes mouvements ou celle des autres, je sais qu'une blessure est très vite arrivé. Donc moi, j'essaie de calmé le jeux sur des actions parfois inutile mais dangereuse. Après, je suis surtout là pour les aidé à être au plus haut dans leur formes. Et cette équipe, je l'aime et j'ai tellement confiance en eux... Même si il y a du moins bon... Je sais qu'ils ont le niveau d'être les champions. Je ne leur ai jamais parler de ce que j'éprouve concernant leur groupe. Mais eux, je sais qu'ils peuvent le faire ! 

La conférence se termine sur cette question, nous sortons et je fais un point avec le coach. Nous parlons de ce qui a été dit, il me demande comment je vais, et nous nous éloignons, lui pour retourné travaillé, moi pour récupéré mon ordinateur.

Quand je m'approche de la salle de repos de l'hôtel qui nous ai réservé, j'entend les commentaire d'un match de foot. Je m'arrête dans l'encadrement de la porte quand je vois que le match qu'il regarde était mon dernier match. Je m'appuie contre le cadre de la porte, ils n'ont pas perdu de temps pour regardé l'accident, je leur en veux pas, mais c'est la première fois que je vais voir mes derniers instants sur une pelouse. Dans la pièce, un grand silence, tout le monde attend patiemment l'instant fatal, leurs regards sont grave, personne ne m'a encore vue. Ça me va très bien comme ça. La passe de Lucie, je saute, tire, le ballon passe au dessus du but. J'ai été poussé par une joueuse adverse pendant mon saut, mon dos a frapper le cadre du but, et le gardien, voulant récupérer le ballon, m'a sauté dessus, je hurle, je ne me rappelle pas avoir hurler, mais ce fut de court duré. Les caméras braqué sur moi, je ferme les yeux, Lucie est au bord de s'écroulé quand elle me voit me faire entubé par les médecins pour m'apporter une aide pour respiré. En voyant les images, je titube, je me rattrape au meuble à coté de la porte. Je n'arrive plus a respirer, je comprend tellement mieux pourquoi Lucie est traumatisé dès que je fais la moindre petite crise. Je ne veux plus jamais la voir comme je la voit a travers cet écran maudit ! Des bras m'entoure, Olivier ... Hugo ... Je crois que ce sont les seuls à m'avoir vue, ils étaient un peu éloigner des autres. Ils me soutiennent, je les suis, ils m'emmènent dans ma chambre. Une fois arrivé ils m'allongent et s'assoient d'une part et d'autre de mon lit. 

-Rester un peu avec moi... 

-On ne bouge pas ne t'inquiète pas princesse...

-On reste avec toi Lixy....

Un seul numéro 9Où les histoires vivent. Découvrez maintenant