Le doux parfum du Jasmin
Elle cracha ses mots tel un venin,
Comme un poison fusant dans mon sang,
Ou telle une épée me transperçant le dos,
Mes entrailles, et mon cœur
Rongés par cette cruauté, je débectais— de l'eau
Ivre d'injustice, ma souffrance se déversait,
Brûlait ma gorge et le fond de mes pensées
Une eau-de-vie violente, ou en quelque sorte,
Plus bleue encore que celle de Werther
Ma mémoire régurgitait souvenirs
Souvenirs et souvenirs
Heureux, doux et chaleureux
Qui me firent
Relever la tête pour guetter
Au travers du miroir,
Chez la personne derrière moi cachée;
Une quelconque pitié, un quelconque regret.
Peut-être un espoir, ou ne serait-ce...
Mais ses yeux des éclairs dans ma direction
Lançaient, et le masque qu'elle revêtait
Tomba, tomba, et le visage qu'il fit voir
monstrueux paraissait.
Vipère.
Éclater: derrière Colombine; Pantalone
C'était le même effet.
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𝐑𝐄𝐕𝐈𝐄𝐍𝐒 𝐄𝐓 𝐑𝐄𝐕𝐈𝐒
PoetryJe collecte ici les poèmes écrit par un grand écrivain, que son siècle a malheureusement perdu. Rédaction à partir de 2020.
