Elles étaient belles; (le soleil éteint presque les lumières des lanternes)
Elles étaient belles,
Toutes mes roses blanches,
Mais chacune d'entre elle,
Chaque joli pétale,
Virevolta au sol,
En un râle étrange, ne laissant que la branche...Elles étaient belles, un peu naïves peut-être,
Mais tenaient bon, à mon âme de poète.
Sauf qu'elles sont, à présent mortes,
D'une manière si brutale de la sorte...
Qu'elles me laissèrent en proie,
Aux monstres du désarroi.Sauf qu'une fois avachies
Dans leur suaire voilées,
Les monstres d'agonies
Se retirèrent, et la paix
S'installa pour un instant.
(Mais ne dura point pourtant!)Et saisie d'un ennui mortel,
Je suffoquai, implorai,
Car ce que je ressenti un jour jusqu'à la moelle,
Ne m'était plus qu'un vide obscurci de vanités.
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𝐑𝐄𝐕𝐈𝐄𝐍𝐒 𝐄𝐓 𝐑𝐄𝐕𝐈𝐒
PoetryJe collecte ici les poèmes écrit par un grand écrivain, que son siècle a malheureusement perdu. Rédaction à partir de 2020.