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Pdv T/p :

Je sentais qu'on me secouait gentiment et entendis Mitsuya :

Mitsuya : T/p, T/pppp, faut que tu te réveilles, tu vas être en retard pour les cours.

T/p : Gnnn, laisse moi dormir encore un peu....

Mitsuya : Certainement pas, il est déjà 6h40 et faut qu'on parte à 7h10 au plus tard pour être à l'heure au collège.

T/p : Merde.

Je savais qu'il fallait que je bouge mais je n'y arrivais pas. Le lit était contre moi ce matin et il me collait contre lui. Voyant que je ne bougeais toujours pas, Mitsuya m'arracha la couette d'un coup. Je grogna mais ne bougeais pas pour autant. L'oreiller voulait que je reste près de lui, alors je restais près de lui ! Rien de plus compliqué ! J'enfouis ma tête sous les coussins et me roula en boule.

Mitsuya : Raaaaaah mais t'es pas possible toi !

Il quitta la pièce. Je pensais qu'il avait abandonné et allais me rendormir, satisfaite, lorsque la porte s'ouvrit de nouveau. Je grommelais. Ils ne pouvaient pas me laissez la paix un instant ?

Muto : Allez bouge T/p

T/p : Nan, partez sans moi.

Il s'approcha alors de moi et me porta en sac à patate sur son épaule, une main sur mes fesses. Je me débattais mais il ne voulait rien savoir et me tenait fermement. En sortant, je tombais sur Mitsuya.

T/p : Traître.

Il haussa les épaules.

Mitsuya : Tu voulais pas m'écouter alors...la prochaine fois tu te bougeras !

Muto se rendit dans la cuisine où se trouvait Mikey, Draken, Baji et les jumeaux. Ils me regardèrent avec des yeux interrogateurs. Je me contentais de lever les yeux au ciel.

Mikey : Y s'passe quoi ? dit-il, encore endormi.

Muto : Elle voulais pas se lever.

T/p : C'est un peu exagéré la, je voulais juste gratter QUELQUES minutes de plus ! Et monsieur Mitsuya va chercher Muto pour me porter et ce faisant, me réveiller sans AUCUNE douceur. Faut pas pousser mémé quand même ! J'ai besoin de mes 10h de sommeil moi !

Je m'agitais dans tous les sens pour qu'il me lâche. Mais ce monstre est bien trop fort pour ma puissance de mouche.

T/p : Muto ?

Muto : Mmh ?

T/p : Tu peux me lâcher ?

Muto : Ah oui merde, je t'avais presque oublié tellement t'es légère.

Il me posa sur le sol et je m'assis sur une chaise...et mis ma tête dans les bras dans l'espoir de me rendormir.

Draken : Punaise T/p, tu veux quand même pas te rendormir dans la cuisine quand même ?!

Je répondis pas. Je sentis alors quelque chose de glacé atterrir sur moi. Je criais et me levais d'un bond. C'était Baji qui m'avait lancé de l'eau dans la figure.
Je pris la bouteille de lait qui se trouvait à côté de moi pour me venger mais Baji, me voyant venir à des kilomètres, s'enfuie en courant. Furieuse de ce réveil horrible, je reposais violemment la bouteille sur la table et parti.

T/p : J'vais m'doucher...

Muto : Enfin !

Je lui fit un magnifique doigt en sortant et me dirigea vers l'une des salles de bain où je m'enfermais à double tour. Fallait que je me bouge le popotin. Je fonçais sous la douche et sorti deux minutes plus tard, toute propre. Je pris une serviette propre sur le porte-serviette et me sécha rapidement. Je me rendis alors compte que j'étais entrée sans prendre mes affaires. Roh je suis pas possible moi, trop tête en l'air. J'vous jure, si elle était pas accrochée à mon cou.... J'allais m'enrouler dans ma serviette pour sortir quand j'entendis des pas qui passaient derrière la porte.

T/p : Y'a quelqu'un ?

Draken : Ouais...

T/p : Tu peux me passer mon uniforme stp ? Il est sur la chaise de ma chambre...

Draken : Tu fais chier...

T/p : Merci !

Il revint quelques instants plus tard et toqua à la porte. Je lui ouvrit et il me le passa.

T/p : Merci bg !

Draken : Tu m'es redevable.

T/p : Aller ouste ! Je vais m'habiller !

Il leva les yeux aux ciel et quitta la salle de bain. Je m'habillais en quatrième vitesse, me fit une rapide queue de cheval, me brossa les dent et sorti. La moitié des garçons étaient déjà au collège.
Ne restait que Mikey, Draken, Mitsuya, Pachin et moi.
Je passais en vitesse dans la cuisine prendre une compote et rejoignis les autres devant les motos.

•••

Arrivée en classe, Lee et Haru me sautèrent dessus pour savoir ce qu'il s'était passé hier. Je promis de leur raconter tout dans les moindres détails au déjeuner et parti m'asseoir à ma place. Comme on avait de nouveau français, je sorti mon classeur et tombais sur le dessin d'hier que j'avais mis dedans précipitamment pour le cacher. Je m'empressais de le refermer, espérant que personne ne l'avait vu. Espoir qui fut de courte durée car Draken, derrière moi, me fit la remarque.

Draken : C'est toi qui a dessiné ça T/p ?

Avant que je puisse répondre que "non, ce n'était pas du tout moi haha", Satori me coupa dans mon élan et parla à ma place.

Satori : Ouiiii, c'est elle qui l'a fait ! C'est beau hein !

Satori, je t'aime beaucoup mais là.... Il hocha la tête.

Draken : T'aime les motos ?
T/p : Oui pourquoi ?

Draken : Je sais pas, t'en a une et t'en dessine alors... d'ailleurs, elle vraiment très belle ta moto.

T/p : Merci. Toi aussi elle est belle. Mais tu en parle comme si c'était une passion, c'est vrai ?

Draken : Oui, dit-il, un peu gêné, j'adore surtout les réparer et les traficoler.

T/p : C'est trop cool ! Moi aussi j'adore ça !

On parla de customisation et de réparation de moto jusqu'au début du cours. Après, nous avions une heure de permanence et une heure d'anglais avant midi. Je n'avais aucune envie de retourner en anglais, et j'hésitais à me faire passer pour malade auprès de l'infirmière. Mais j'abandonnais vite cette idée : je ne pourrais décemment pas sauter les cours de ce pervers toute l'année, alors autant s'y faire, le plus tôt sera le mieux.

Le cours se déroula tranquillement. Une fois terminé, nous prîmes nos affaires et nous rendîmes au CDI. Comme il n'y avait quasiment personne, les tables étaient libres et chacun de nous se mit avec son groupe pour le devoir de maths dans l'espoir d'avancer un minimum.

Je me plaçais donc avec Muto et Draken à une table et sorti mes affaires, sans oublier ma meilleure amie, j'ai nommé : la calculette. Le devoir comportait 5 chapitres avec 3 à 4 exercices chacun, tous sur un sujet différent. Comme il fallait le rendre pour lundi, on devait se dépêcher et on se mit tout de suite au boulot.
Je fis les exercices que je comprenais le mieux, à savoir très peu, sachant que je ne connaissais même pas mes tables. Les garçons tentèrent tant bien que mal à m'expliquer la factorisation, sans réels résultats.

À la fin de l'heure, j'avais le cerveau qui avait court-circuité et de la fumée qui sortait par les oreilles (comme Gon) tellement j'avais essayé de comprendre et d'intégrer tout ce m'avait appris mes coéquipiers.
C'est ainsi que je me rendis en anglais, la boule au ventre (et le cerveau qui fume). Remarquant mon stress, Mikey se rapprocha de moi, mit sa main dans mon dos et se pencha à mon niveau (parce que même lui est plus grand que moi le bougre) pour me chuchoter :

Mikey : T'en fais pas, t'as pas à stresser, si il te touche toi ou les filles, on le bute.

Il avait un regard de meurtrier. Je me détendis, je leur faisais entièrement confiance. Jamais je n'aurais pensé être capable de confier ma vie entre les mais de personnes que j'ai rencontrées la veille. Mais bon, pour ceux qui y croit, on appelle ça le destin....


𝕀𝕟𝕒𝕥𝕥𝕖𝕟𝕕𝕦 - 𝐃𝐫𝐚𝐤𝐞𝐧 𝐱 𝐫𝐞𝐚𝐝𝐞𝐫Où les histoires vivent. Découvrez maintenant