𝕀𝕟𝕒𝕥𝕥𝕖𝕟𝕕𝕦 - 𝐃𝐫𝐚𝐤𝐞𝐧 𝐱 𝐫𝐞𝐚𝐝𝐞𝐫

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Pdv T/p :

Il m'avait emmenée dans un petit espace entre les arbres où le sol, couvert d'herbe fraîche et de quelques feuilles et pétales de fleurs, se finissait devant une magnifique vue sur la ville. C'était magique. Un peu cliché, je vous l'accorde, mais magnifique.
Il s'avança jusqu'au bord, le plus près possible de cette vue panoramique et me déposa doucement par terre. Il s'assit à côté de moi et on regarda Tokyo, sans parler, dans un silence éblouit.

T/p : Draken ?

Draken : Oui ?

T/p : Pourquoi tu m'as fait venir ici ?

Draken : Je montre cet endroit aux personnes qui me sont chères. Peu de gens le connaisse.

T/p : Oui mais pourquoi seulement moi ? Il y avait Satori et Mikey aussi.

Draken : Mikey le connais déjà et je voulais partager ça avec toi et seulement toi.

T/p : ....pourquoi ? soufflais-je.

Il prit le temps de réfléchir.

Draken : Peut être parce que j'apprécie plus le temps passé avec toi qu'avec les autres. Peut être parce que j'aime me trouver en ta compagnie, plus qu'avec les autres filles, comme les tous les gars (ou presque) le connaissent déjà, cet endroit.

Je hochais la tête et reporta mon attention sur le décor. Je savais qu'il n'y avait aucun sens caché derrière ses paroles et pourtant des papillons vinrent danser dans mon ventre, déjà bien douloureux. Ils doivent arriver dès que je suis particulièrement heureuse....

Draken : Ah, je voulais aussi te donner ça ! dit-il, se sortant soudain de sa contemplation.

Il sorti enfin le fameux mystère qui se trouvait sous son vêtement. Dans l'obscurité je ne distinguais rien mais quand il le tendis à la lumières de la ville, je reconnu le petit nounours qui m'avait tapé dans l'œil au jeu des pinces.

T/p : La peluche ! Comment tu as fait pour réussir ?!

Draken : C'était pas si compliqué....tiens, elle est à toi.

T/p : À.... à moi ?

Draken : Oui, j'ai bien vu que tu la voulait, alors je me suis dit que ça te ferais plaisir.

Sans réfléchir je me jetais à son cou.

T/p : Merci merci merci. T'es un amour !

Il rigola et me serra dans ses bras. Nos rires moururent en même temps que nos regards se croisèrent. Dans mon emportement, je m'étais mise à califourchon sur lui, et il avait posé ses mains sur mon bassin dans notre étreinte folle.
Prenant conscience de notre position pour le moins....intime, aucun de nous cependant ne bougea. Là, dans ce lieu magique, dans notre emportement, dans nos regards croisés et dans nos souffles retenus, il se créa quelque chose. Quelque chose qu'aucun de nous deux n'avait prévu, mais que chacun de nous avait pris conscience chacun de son côté durant cette semaine passée ensemble.

Mes yeux toujours dans les siens, nos visages se rapprochèrent lentement, s'attirant comme des aimants. On s'en rendait compte mais on ne voulait pas arrêter.
Nos visages se rapprochèrent encore, jusqu'à ce que nos lèvres se touches, dans un baiser timide puis profond et d'une douceur infinie. Ses mains remontaient jusqu'au milieu de mon dos puis redescendaient sur mes hanches, dans un geste tendre. Mes bras, passés autour de sa nuque, se plièrent et mes mains vinrent caresser ses joues, ses cheveux, sa mâchoire, son cou, sa nuque.

Quand notre souffle vint à nous manquer, nous nous détachons lentement l'un de l'autre, notre regard toujours plongé dans celui de l'autre. Le temps semblait s'être arrêté. Il me sourit, je lui souris.