Chapitre 13

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C'était ma mère. Je sortis des toilettes et vis ma mère postée devant. Je voyais bien qu'elle se posait des questions. Je réfléchissais à une excuse au plus vite pour ne pas éveiller les soupçons, car le problème avec elle, c'était qu'à la moindre imperfection de sa vie parfaite, telle que son unique fille malade ou blessée. Elle s'alarmait pour un rien à la limite d'ameuter tout le quartier et j'en rajoute à peine.

Pour tout avouer, j'étais en train de m'amuser avec mes frères à des jeux de garçons. Et, malencontreusement, je suis tombée sur le bitume. Je pleurais un peu, j'avais 7 ans et mes frères s'affairèrent sur moi. Pour que j'évite de faire une crise. Seulement ma mère m'a entendue pleurer mon malheur et arriva en trombe. Puis, elle s'était faite des films inimaginables et ça m'avait fait peur. Elle disait que ça allait s'infecter et qu'on allait me couper la jambe. Elle avait appeler les ambulanciers, ce qui rameuta tout le quartier. Pour une minuscule égratignure, qui fut désinfectée et pansée.

Quand, je le disais qu'elle n'était pas nette dans sa tête. Mais revenons à l'instant T. Je lorgnai ma mère puis dit.

- C'est rien maman. Va te recoucher. J'ai juste trop mangé, j'ai pas pu résister devant les bons petits plats. Désolée de t'avoir déranger.

- Oh ma chérie, s'alarma-t'elle.

- Maman, m'exasperai-je.

- Viens t'allonger. Je vais chercher Jay, pour qu'elle te donne des médicaments contre les maux de ventre.

Je n'eus pas le temps de protester qu'elle était partie réveiller ma pauvre tante. Mais, je fis tout de même ce qu'elle m'avait demandé et m'allongea sur le canapé du salon. J'attendis tranquillement, en essayant de ne pas penser à ce que je venais de faire.

Ma tante arriva et m'examina vite fait. Je voyais bien qu'elle était fatiguée mais elle fit son possible, pour ne pas piquer du nez. J'aurai pu rire, mais il fallait que je feigne la douleur. Donc, je grimaça au lieu de rire. Jay partit chercher dans sa pharmacie personnelle ce qu'il fallait et me donna un verre d'eau, avant d'aller de recoucher. Ma mère fit de même, après m'avoir embrassé sur le front et de me dire "Je t'aime". J'y avais le droit à chaque fois que j'avais un petit truc qui n'allait pas. Je ne m'en plaignait. Seulement avant d'entrer dans sa chambre, elle me dit:

- Ne t'inquiète pas, ça va s'arranger avec ton père.

Quand elle a dit ça. J'avais eu l'impression qu'elle savait que mon mal était dû à cette anicroche, qu'était le caractère de mon père. Je ne relevai pas plus, exténuée et allai dans la chambre de Louis. Je n'étais pas d'attaque pour aller dans la chambre de Lottie, qui était plus loin que celle de son frère.

J'entrai donc, dans la chambre de mon cousin, en faisant attention de ne pas marcher sur Niall qui dormait par terre sur un martela confortable et de ne pas me prendre les pieds dans les habits qui traînait par-ci, par-là. Je contournai le lit pour me retrouver à la place qui m'était normalement attribuée dans la soirée. Mais, elle était prise par Harry. Malgré la pénombre, je distinguai tout de même de la place entre Louis et son ami. Je m'installai vite fait et me serrai dans les bras ouverts de mon cousin. Blottis contre lui, je m'endormis facilement.

Je me réveillai doucement et essayai de m'étirer, il n'y avait qu'une personne dans le lit et c'était d'après la touffe bouclée, Harry. Sauf que celui-ci m'avait pris pour coussin. La tête sur mes seins et les bras m'entourant de façon possessifs. Je me dégageai vivement mais tombai de l'autre côté, moi sur Niall, je supposais et Harry sur moi.

La position pouvait être très suggestive si j'étais, ainsi que Niall moins habillée. Pour Harry, lui, c'était dans une parfaite nudité qu'il était au dessus de moi. Les bras de part et d'autre de mon visage et celui Niall, au passage. Quand à ce dernier, il était sous moi, ma tête reposant sur son torse.

Un Amour impossible "One Direction"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant