La protégée du clan Campbell {Historical romance}

Chapitre 2

Quelques jours étaient passés, la jeune femme avait aidé au maximum le vieux couple lors de la pèche ou encore lorsqu'ils devaient aller chercher des légumes ou des fruits dans le jardin non loin de la maison. Sa présence avait été vite remarquée par les voisins un peu trop curieux, le vieux couple l'avait alors présenté comme leur petite fille, fille de leur défunt fils mort au combat.

Encore un fils mort au combat, encore un père. Ces guerres devaient s'arrêter, trop de vies étaient en train de tomber hier et encore aujourd'hui pour les désirs malsains de certains rois et reine avides de plus de pouvoir et de terres.

Eris, avait changé de vêtement, appris à coudre afin de se confectionner une robe qui ressemblait à celles de la vieille dame, étrangement, elle apprenait à doucement leur faire confiance, après tout sa survie dépendait beaucoup d'eux alors autant apprendre à les connaitre un peu mieux afin d'être leur petite fille.

Elle n'était pas à l'aise lorsque tous les trois étaient à table, elle ne savait pas quoi dire, ils ne passaient pas leur journée ensemble et se raconté leur journée pendant le repas. Cela avait l'air d'être un rituel pour eux. Eris ne savait jamais quoi dire, après tout elle était constamment avec l'un d'entre eux afin de ne pas être seule et que personne dans le village ne se pose trop de questions à son sujet.

Pour le moment, l'homme qui l'avait attaqué et gravement blessée n'avait toujours pas montré son nez, comme si quelque chose le maintenait à distance, pourtant elle jugerait entendre sa voix le matin près de sa fenêtre. Un son qui lui glaçait le sang, elle se replier sous ses draps faisant semblant de dormir alors que la peur était la seule à la contrôler.

Eris était le genre de jeune femme, à être têtue, forte, déterminée et à excellent dans tous ses combats mais comme chaque être vivant elle avait ses faiblesses et elle les connaissait toutes très bien. Elles étaient des compagnons de route à présent.

Le vieil homme, lui avait appris à pécher comme si elle était vraiment un membre de sa famille, elle découvrait l'amour parental pour la première fois, ses frères avaient toujours essayé de combler le vide après la mort de leurs parents mais au fond d'elle, elle savait qu'elle n'avait pas une famille comme les autres.

La vieille femme, elle lui avait appris à coudre, à être plus féminine, plus souriante et à être moins distante ou abrupte envers les voisins trop curieux, plus elle aurait l'air normale et plus les voisins cesseraient de l'espionnait depuis leurs maisons.

La maison du vieux couple était petite mais très douillette, elle était rectangulaire, elle avait deux belles chambres collées l'une à l'autre, la dimension n'était pas grande mais le confort était présent et cela semblait suffire au vieux couple, il y avait également une grande pièce de vie séparée en trois grands espaces très distinct. La cuisine qui était près de la porte d'entrée, le salon ou plusieurs sièges étaient orientés vers la cheminée qui était constamment allumée pendant l'hiver et la salle de repas, certainement l'espace préféré du vieux couple qui passait plusieurs minutes à discuter ensemble.

L'amour était clairement présent dans leur vie de couple, encore aujourd'hui après 35 ans de mariage si elle ne souvenait bien de sa discussion avec la vieille dame un peu plus tôt dans la matinée.

Ses blessures semblait doucement disparaître laissant derrières elles de grands bleus qui semblait inquiéter la vieille dame qui dans sa jeunesse avait été guérisseuse dans son ancien village avant de devoir s'installer ici après avoir été chassé par un roi et une reine.

Au début, leur histoire ressemblait à des centaines d'autres qu'elle avait déjà entendu un nombre de fois incalculable mais cette fois un détail piqua la jeune femme car la description de la reine était le portrait craché de sa sœur. Elle qui avait pourtant juré que les terres du vieux couples leurs avaient été achetés gracieusement et elle venait d'apprendre que sa sœur avait osé chasser plusieurs villageois juste pour agrandir ses terres ? Prise de dégout et de honte d'avoir le même sang que cette abomination, elle avait prit le chemin de la rivière pour marcher un peu afin de se vider la tête.