Un jeu à double tranchant.

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~ 20h30, Tokyo, Japon ~

Dix minutes plus tard, nous arrivons enfin sur place. Un grand bâtiment se dresse devant nous, ainsi que deux ou trois voitures. Y aurait-il des personnes présentes à l'intérieur de cet établissement ? Sont-elles stationnées à cet emplacement par pur hasard ? Sont-elles nécessaires pour le fonctionnement du jeu ?

Il est tout à fait normal de se poser des tas questions dans ce genre de situation où notre vie est possiblement en danger de mort. Dans mon cas, c'est juste naturel, je passe la plupart de mon temps à penser et à réfléchir, surtout lorsque quelque chose me paraît suspect. Et à mon avis, ces jolies BMW ne sont pas là par simple hasard.

Kameko : Je vous conseille de ne pas toucher aux voitures, elles doivent faire partie du jeu.

Arisu : Comment ça ?

Kameko : Ne touchez juste pas à ces voitures, enfin faites ce que vous voulez mais je vous aurais prévenu.

Karube : Il y a quelques heures, on ne connaissait même pas ton existence et on ne te connaît toujours pas assez pour te faire confiance.

Kameko : Tu sais, les personnes que tu penses connaître depuis longtemps peuvent s'avérer être les pires des traîtres, alors ça ne veut rien dire. Puis ce n'est pas une obligation, c'est un conseil.

Arisu décide de s'y aventurer en premier et d'entrer. En entrant, la pièce est sens dessus dessous, plusieurs débris traînent sur le sol et les plafonniers clignotent.

Au fond de cette pièce se trouve un petit couloir, au bout duquel une flèche nous indique de tourner à droite.
Nous nous regardons, avançons prudemment vers cette dernière et lorsque nous tournons notre tête vers la droite comme prévu, nous apercevons quelques téléphones posés sur un muret et un ascenseur en fin de carrière.

Lorsque je m'avance vers l'endroit où les téléphones sont disposés, je perçois une petite lumière rouge. Bizarrement, elle se montre que lorsque je passe le passage étroit du couloir. Chacun d'entre nous prends un téléphone et étrangement, ils s'allument. Or, les nôtres ne s'allumaient plus lorsque les gens ont disparu. Il est écrit "Reconnaissance faciale".
« Reconnaissance faciale » ? Nos visages seraient donc connus de ceux ou celles qui ont créé ce jeu ? Nos prénoms et noms également ? Étrange.

Arisu : C'est quoi ça ?

Kameko : C'est-

? : Un jeu.

Une femme habillée d'un chemisier blanc, d'une veste blanche ainsi qu'une jupe noire se tient au bout du couloir.
Elle s'avance vers nous et saisit le badge de Chota. Elle s'apprête à le lancer dans le vide mais je l'interrompt.

Kameko : Quand on franchit la ligne, on ne peut plus sortir du jeu au risque de se faire tuer par un laser, c'est ça que vous voulez nous montrer grâce au badge de Chota ?

Elle me regarde, surprise de ce que je viens de dire.

? : C'est- C'est exactement ça. Comment l'avez-vous deviné ?

Kameko : C'est purement logique, nous ne sommes pas forcés à jouer à ce jeu, c'est notre choix, alors si on a décidé d'y jouer, on doit y jouer et il n'y a pas de retour en arrière possible. C'est pour ça qu'il faut bien réfléchir avant de vouloir jouer à tout type de jeu.

~ 𝑈𝑛𝑒 𝐿𝑢𝑒𝑢𝑟 𝑃𝑎𝑟𝑚𝑖 𝐿'𝑂𝑏𝑠𝑐𝑢𝑟𝑖𝑡𝑒́ ~   Chishiya x Reader Où les histoires vivent. Découvrez maintenant