chapitre 5

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( ⚠️ attention passage sensible, et assez extrême. Ne lisez pas si vous êtes sensible. Lisez : L'employé funéraire, pour bien comprendre. ⚠️ )

- Excuse la.
- Camille ne la connais pas, et pourtant elle m'a dit que c'était une belle connasses.
- oui je dois l'avoué.
- qu'est-ce que tu fais avec ?
- je ne sais même pas moi même.

Il s'assoit.

- dit moi.
- te dire quoi.
- tu sais très bien.
- Tu veux vraiment parler de ça ?
- ouai, j'étais comme toi avant, je gardé tout pour moi, puis j'ai eu beaucoup d'entretien avec le père de Camille, et ça aide vraiment.

Il gemi.

- je suis marqué par des hurlements.
- des hurlements d'enfants.

Il fit oui de la tête.

Je prends sa main.

- raconte moi.
- mec c'est harde.
- arrête.
- Je faisais une réquisition en journée, vers 16 heures, on nous appelle. Je commence a tremblez, j'ai passé l'après-midi au dépôt, je ne pas quitter les infos.

Je comprends tout de suite.

- putain tu as été appelé sur l'attentat.

Il s'effondre en larmes.

- ouai, Alex, Alexandre ça fait mal.

Je le prends dans mes bras.

- continues si tu veux.

j'arrive a l'école, je gare le fourgon, le patron vient. Il dit au jeune de rester là, j'ai tout géré avec le boss. Nous nous sommes avancé dans la cour, il n'y avait plus de corps mais du sang, la cour était rouge de sang. La cour était silencieuse, un silence de mort, j'entendais plus les sirène des ambulance.
J'entre dans le gymnase, et là il y a les blessés, une centaine d'enfants presque tous en sang. Le patron avance, nous nous retrouvons dans la cuisine. Le chef des urgences nous parle.

- nous en sommes a 40 morts pour l'instant, il faut les emmener.
- où sont ils ?

L'urgentiste nous montre les frigos. Le patron me regarde, même lui était blanc.

- Allez.

Je l'ai prenaient a bras, et les apporter au fourgon. Quand le fourgon était plein, j'allais a l'institut. Puis je revenais. Je fesai mon troisième allez retour, je vais dans la cuisine, et il était en pleur.

- Alex le patron pleuré.

Les souvenirs de la petite remonte. Une larmes coule.

Nous avons vider le frigo, mais il en avez encore, et eux, ils étaient chaud.

Il pleure dans mes bras.

- Alex, il était chaud.
- Abdellah.

Je frotte son dos.

- On en a ramené 54 ce jour-là.

( ⚠️ passage hard terminé ⚠️ )

Alexandre chez madame Degré-Marango Où les histoires vivent. Découvrez maintenant