chapitre 9

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- réveillez-vous.

Je me réveille. Elle avance le trotteur.

- non.
- je vous demande pardon.
- je ne veux pas aller dans le trotteur.
- ce n'est pas vous qui décider, et votre sieste est terminée.
- Madame, je veux bien me lever, mais je veux pas mon trotteur.
- vous avez du mal a marcher.
- j'ai enterré des vieux, des hommes, des femmes, des jeunes hommes et femmes, des ados, des enfants et des bébés. Je ne veux plus marché dans un putain de trotteur.
- très bien, mais je vous interdit de dire des insultes.
- pouvez-vous me détaché ?

Elle me détache, et essaye de m'aider a quitter mon lit.

- non je veux me débrouiller tout seul.

Bien que mes jambes me font mal, je descend un par un les marches de l'escalier. Arrivée en bas, je me tiens droit, et marche jusqu'à la cuisine.

- blanquette de veau à midi.

Je me met a table et mange normalement en compagnie de madame.

- ma voiture est dans vôtre garage ?
- oublié Alexandre, je ne vous laisserai pas conduire.
- conduisez moi au cimetière, vous avez raison, je n'ai pas fait mon deuil. Je dois enterré Marie.

Elle me souris.

- d'accord Alexandre.

Nous finissons le dîner, et dans l'après-midi madame me conduit au cimetière. Elle veut m'accompagner jusqu'à la tombe.

- non madame resté a l'entrée.
- je ne bouge pas.

Difficilement, je marche jusqu'à Marie. Une fois devant sa tombe, je m'efondre en larmes. Je pleure toute les larmes de mon corps. Je pleure enfin sa mort, puis celle de mon père, celle de ma mère et celle de cette petite fille.
Puis les larmes cesse, je me sent de plus en plus léger. J'expire, et en expirant je sent comme une renaissance. Je suis un nouvelle homme. Je me lève, et surprise je n'ai plus de douleur. Je marche sans difficultés jusqu'à madame. J'ai un sourire.

- vous allez mieux ?

Je prends sa main et lui fait un baisés.

- merci Madame.

Nous partons. Et rentrons.

- Avez-vous une salle de sport ?

Elle me conduit à elle.

- vous êtes prêtes ?
- prêtes pourquoi ?
- regardé moi, dans deux mois je serai un autre homme.

Je me defonce a la salle, je me déchaîne, je sort toute ma rage. Parfois Abdellah vient également, tout les deux nous faisons du MMA. Ce qui déplaît à madame Degré-Marango car a chaque fois il nous faut des points de suture. A chaque fois elle appelle une infirmière, et un jour j'ai eu une surprise.

- Camille.
- je suis pas là pour toi, mais pour te faire des point de suture.

Avec une douceur froide elle me les fait.

- je suis désolé de t'avoir fait peur, et merci de m'avoir sauvé la vie.
- je te déteste.

Me dit elle en terminant. Je fais un immense sourire, et la laisse partir.

- pourquoi tu souris ?
- parce qu'elle me déteste.
- et ?
- si elle me déteste c'est qu'elle m'aime.

Alexandre chez madame Degré-Marango Où les histoires vivent. Découvrez maintenant