Prologue

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Il y a 20 ans...

Venise, 21h00, Lundi :

     A cette heure de la journée, le vent soufflait fort dans les rues de Venise. Tant bien même que les passants et les derniers travailleurs grelotèrent, les mains enfouies dans les poches de leurs manteaux. La météo n'arrangeait rien. Une vague de pluie s'abattait sur la ville et les derniers qui été encore dehors, s'empressèrent à toute hâte de rentée chez eux. Tout le monde sauf une personne. Une jeune femme d'une vingtaine d'années, portant un ensemble en cuir et des longues bottes noires. Elle tenait un parapluie d'une main et de l'autre, un petit garçon âgé d'au moins quatre ans. C'était son fils. Le petit Georgi avait froid et se demander où l'emmenait sa mère.

      Cette dernière s'arrêta soudain pour s'enfonçait dans une ruelle sombre. L'endroit  empestait les égouts et les déchets. Les rats et les chats de gouttières étaient de sorties pour fouiller dans les poubelles en recherche de nourritures. Cela dégoûter la femme qui émit une grimace. Elle lâcha son fils et se retourna précipitamment  vers lui. Son regard n'était ni doux, ni affectueux. Au contraire, elle le regardait comme si c'était la peste ou l'être le plus horrible qu'elle est jamais vue. Sans rien dire elle rebroussa chemin. Son fils ne comprenant pas, accouru vers sa mère.

-Maman ? Dit t-il en essayant de la rattraper. Cette dernière se retourna puis avec son pied frappa le garçon au ventre. Ce dernier tomba et pleura à chaude larmes.

- Tu vas te taire oui, tipo di spreco( espèces de déchets)? Ragea t'elle, tout en continuant de donner des coups de pieds de plus en plus fort à son fils. Mais ne pouvant pas s'en empêcher, Georgi continuait toujours de pleurer. Sa mère du nom de Mélania Hurt, étant un être dont la colère ne pouvait pas ce contrôler, s'accroupis au près de son fils et le releva afin de le frapper au visage. Un coup. Puis deux. Et enfin trois. Le plus douloureux de tous car Georgi ayant trop mal, s'arrêta de pleurer. Il avait peur. Peur de sa mère. Celle ci se releva et ria aux éclats.

-Sei il peggior errore che abbia mai fatto. Se tu non fossi nato, avrei potuto vivere una bella vita. Sei fortunato che ho un po' di compassione, altrimenti ti avrei ucciso con le mie stesse mani. Ma spero che tu muoia.(Tu es la pire erreur que j'ai jamais faite. Si tu n'étais pas né, j'aurais pu vivre une belle vie. Tu as de la chance que j'aie de la sympathie, sinon je t'aurais tué de mes propres mains. Mais j'espère que tu mourras.) Son fils ne dit rien. Mais au fond de lui, même si il était encore jeune, il savait que sa mère ne voulait plus de lui. Elle ne l'avait jamais voulu. Depuis toujours. Sans rien dire il laissa sa mère partir. Mélania se retourna une dernière fois. Elle lui dit ces quelques mots avant de disparaître :

-addio e per sempre. (A dieu et à jamais)

     Georgi restait planter la un moment afin de digérer ce qu'il venait de se passer. la maltraitance qu'il venait de subir à cause de sa mère et l'abandon de cette dernière l'avais totalement mis en état de choc.
Il était incapable pour l'instant de bouger ni même de pleurer ou crier. Ce n'était pas l'envie qui lui manquer mais l'impossibilité d'émettre un seul bruit de sa bouche. Il était désormais 22h30 et le vent frais et la pluie abondante avait obliger Georgi à bouger si il ne voulait pas mourir de froid. Il était encore dans cette ruelle empestant une odeur nauséabond.

      En regardant un peu partout, il vit un grand carton se situant à côté des poubelles. Ce carton était un peu plus grand que lui et il pouvait largement s'y faufiler. Le garçon ayant nul part où dormir, décida de s'y loger le temps d'une nuit. Il se mit en boule et essaya de dormir. Mais les événements qu'il avait subi, le lui empêcher de se reposer en paix. Puis il se mit a pleurer. Encore et encore. Il ne comprenait pas pourquoi tout ça lui arriver. Il se demandait : Pourquoi moi ? Qu'ai je fais de mal ? Suis je une personne méchante pour que ma maman me laisse tombé ? Toutes ces questions  tourbillonnaient dans sa tête ne trouvant aucune réponses logiques. Enfin ses paupières devinrent lourdes et il s'endormit espérant que demain serait un jour meilleur.

Number 1 : MAFIAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant