chapitre dix-huit

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23h21.

la fin du dîner ? Ruth s'est embrouillé avec l'autre blonde, Jason a finalement quitté sa blondasse, Abraham nous a dit qu'il a déménagé à Paris, et son mariage est dans 3 mois.

et là, on est chez moi, tous posés au salon.

Ruth : J'allais la gifler devant les serveurs.

Mona : Les gars, franchement désolée, je savais pas qu'ils étaient comme ça.

Moi : C'est pas de ta faute chérie.

en soit, si un peu...

Isaac : Eh bref, laissez tomber les gars.

Moi : Pronostic pour la grossesse de Mona et Ruth !!

Isaac : Pour ma femme et ma p'tite soeur, des garçons !

Abraham et Andrew : AMEN PASTEUR !

Moi : Pourquoi vous êtes bêtes comme ça même ? Des petites princesses pour mes reines.

elles m'envoient des bisous.

Abraham : Les femmes...

Moi : Et si je vous dit que moi je suis enceinte ?

tout le monde me regarde.

Abraham : Donc toi, t'as fait des galipettes ?

Moi : Les gars, c'était une blague.

Andrew : Putain, même moi j'ai eu peur.

Isaac : Plus jamais tu fais ça Lili.

Ruth : Bon, on rentre bébé ?

Isaac : Répète la fin de ta phrase ?

Ruth : [en lingala] C'est quelle phase de blanc ça ?

nouvelle expression, à noter.

Isaac : Eh bref, on s'attrape après les gars.

ils s'en vont.

Mona : On y va aussi ?

Abraham : Ouais, bon. Les amoureux, à bientôt.

ils s'en vont.

Andrew : Tu m'as trop manqué chérie !

Moi : Même toi wesh.

Andrew : Par contre, ne fais plus de frayeur comme ça, plus jamais tu fais le truc de la fenêtre là ? D'accord ?

Moi : Nan, c'est fini, j'ai compris.

Andrew : Viens dans mes bras.

je plonge dans ses bras.

Andrew : Tes grosses fesses là.

Moi : Tu vois ? T'as commencé tes bêtises.

Andrew : Ton corps là, il me donne des frissons, bébé.

Moi : Là, c'est toi qui me donne des frissons.

Andrew : Je te jure, genre, ça se sent, que toi, ton corps n'a pas été fait à la va-vite, Dieu a vraiment pris son temps. Et puis tes yeux clairs, putain, c'est incroyable.

j'vais pleurer les gars.

jure ?

t'as fumé ou fumé a toi ?

je savais.

Moi : Bébé.

Andrew : Je te jure, tu me rend fou, ma femme.

mode beau parleur : activé.

Moi : Mais toi aussi mon homme, tu es vraiment béni pas Dieu, ton corps, d'homme noir, est magnifiquement beau, quand je te vois, je suis heureuse d'être à tes côtés.

A H L A Ï.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant