chapitre trente

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Moi : Vous voulez dire quoi par là ?

Infirmière : L'un d'entre eux va devoir rejoindre le paradis messieurs dames.

Isaac : Ok...on va réfléchir.

Infirmière : Vous avez 2h.

elle repart.

Moi : On a qu'une solution.

Isaac : La prière ?

Moi : Exactement.

on ferme nos yeux et on commence la prière.

Isaac et moi dirigeons la prière.

-

07h45.

l'infirmière revient vers nous.

Infirmière : Madame ?

Moi : Oui ?

les hommes se sont endormis.

bande de cons.

Infirmière : Tout va mieux. Finalement, votre soeur et son enfant vont bien, finalement, personne va mourir.

quand on vous dit que Notre Fondateur est bon, vous pensez qu'on gaspille notre salive.

je réveille les garçons.

Isaac : Jure c'est vrai ?

Moi : Tu sais penses sincèrement que je vais rigoler sur ce sujet ?

cette phrase me rappelle un certain Andrew...

même moi, bizarrement.

on va dans sa chambre.

Ruth : Les gars et la fille, je vous présente mon fils, Ephraïm.

elle nous montre son fils qui est dans ses bras.

il est bien rouge hein.

Isaac : Il me ressemble de fou. Dieu est puissant les gars.

Ezekiel : Félicitations p'tite soeur.

Denys : Crari j'suis tonton ?

Adiel : Il est tellement mignon.

Andrew : Toutes me-

Ruth : Qui t'a invité toi ?

Moi : Ma belle, tu es fatiguée, tu vas l'embrouiller après.

Ruth : Eh toi, Andrew soki André, si je sors de cet hôpital, commence à écrire ton testament, appelle ta famille pour leur dire que tu vas rejoindre les cieux, mais surtout, j'espère que t'as des putains d'bon réflexes parce que mes coups, sont rapides comme tes mensonges. Compris ou je te l'a fait en lingala ?

Andrew : Co...compris.

Ruth : Maintenant, sors de cet chambre.

Andrew : Je peux au moins m'expliquer ?

Ruth : Écoute, j'ai faillit y passer et tu oses me regarder dans les yeux et me provoquer ?

Andrew : Je t'ai provoqué en quoi ? Hein ?

Ruth : Ta soit-disante stérilité. Ça te rappelle quelque chose ?

Andrew : Putain mais pourquoi vous êtes toujours fixés sur ce sujet ?

Ruth : Lili ? Tu as quelque chose à rajouter ?

Moi : Moi, j'ai assez dit, si il n'a toujours pas compris, chacun son dos.

A H L A Ï.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant