Chapitre 21

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"-Je peux ravoir des pattes s'il te plait? Demandais je.

-Mais t'es une vraie daleuse!

-Ouais je sais... Dis je en regardant mon ventre.

-C'est pas un défaut c'est même plutôt bien alors arrête de regarder ton petit bidon comme ça.

-Ouais mais je mange toujours n'importe quoi.

-Tu insinues quoi par la?

-Rien rien bon je peux avoir les pattes s'il te plait?

-Ouaip chérie."

Je pense qu'il avait compris que je ne voulais pas plus parlé de ce sujet.
Le sujet de "mon corps".

Et c'est donc à grandes bouchées que je dévorais mon plat.

Une musique insupportable se rapprocha soudainement de la pièce dans laquelle nous étions.

Et alors que je terminais mes pattes, une brune aux seins refais et à la bouche de merue arriva, sur des talons de 20 centimètres la musique a fond sur son téléphone, dans la cuisine.
Mais malgré qu'elle soit surement fait en 90% de plastique elle restait d'un incroyable beauté...

"-Kyle! Mon chou tu sais où est Brad? Demanda t'elle d'une voix si aigu que si mon cerveau était en parfait état de fonctionnement je me serai bouché les oreilles.

-Serena... "Souffla Kyle.

Elle s'approcha de nous et plongea son regard dans le mien.
Je baissais les yeux en lui murmurant un petit bonjour.
Elle ne me répondit pas et regarda la casserole.

"-Faut pas s'étonner si les gens sont gros aujourd'hui"Ajouta t'elle.

J'avais bien compris qu'elle me traitait de grosse car je mangeais des pattes et tout ceci me rappelait mon père et ses phrases du genre.

"Faut pas s'étonner si tu grossis."

"T'es comme moi Victoire! Grosse, le seul problème c'est que je suis plus vieux."

Et pleins d'autres phrases de ce style.
J'avais appris à ne pas faire attention à ses phrases.
C'était le seul qui me disait des choses de ce style.
Mais lorsque cette pimbêche me l'avait dit ça n'avait pas fait le même effet en moi.

Je sentais la colère monter et les larmes aussi.
J'étais complexée par mon maudit corps ou plutôt par mon ventre car mes jambes étaient normales.
Ni fines ni grosses.

"-Dégage Serena. Siffla Kyle entre ses dents.

-Mais mon petit amour c'est pas ma faute si elle n'accepte pas la vérité ! Dit elle.

-Elle a raison. J'accepte la remarque." Conclus je.

Sur cette phrase je me levais et sortais de la pièce.
Je ne pleurais pas.
Car il y a bien longtemps je m'étais promis de ne plus pleurer.
Plus pour ces choses la.
C'est donc en accélérant le pas que je continuais de marcher à travers les couloirs.

J'étais triste.
Pourquoi tout cela m'arrivait a moi?
Je voulais partir.
Etre seule.
Je ne voulais pas de tous ces gens autours de moi.
Je donnerai n'importe quoi pour être seule au milieu d'un champ.
Oui je donnerai n'importe quoi.

Et c'est sur cette pensées que je sortais de cette maison pas une porte se trouvant à l'arrière de ce bâtiment.
Je ne pensais pas que c'était si facile de sortir de la maison d'un gang.

Mais bon je ne vais pas me plaindre!

Je commençais à courir pour sortir de cette propriété.
Je voulais être seule.
Juste avec moi et personne d'autre.

Mais en aucun cas je n'aurais penser que cette facilité a sortir ce cette maison n'était autre qu'un piège.

Un piège pour mieux me tester ou un piège pour mieux m'utiliser?

Complex Love.  tome 1/ tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant