09

7 2 0
                                    



- Lexie, il faut que tu rentres et maintenant

Finalement, j'avais su rapidement ce qu'elle voulait.

- Tu es en danger ici ! - répéta-t-elle

- Le seul danger ici ! C'est toi, Hannah, je sais ton petit secret, tu me répugnes ! Tu as profité de mes faiblesses de mon argent pour assouvir ta soif de sexe ! - crachai-je plein de haine

Un regard de dégoût se forma, ses yeux venaient de passer d'apeurée, au dégoût.

Oh oui, tu peux être dégoûté de toi-même.

Quel euphémisme.

- Ton oncle avait raison ! Je n'aurais jamais dû venir, il m'avait convaincue de venir m'excuser !

- T'excuser ?! - rigolais-je de nerf - Tu serais venue t'excuser en me disant que j'étais en danger !

- Tu es dans un chalet de plusieurs mètres carrés pour une seule personne ! Et l'alcool à couler à flots d'après ton oncle

Le ton qu'elle employait désormais était rempli de jugement, elle regarda sa manucure fraîchement changer, un jaune pisse ornais désormais ses doigts fins

- De toute façon, même ton amie Jemma m'a appelé elle t'a vue partir en voiture ivre avec des hommes, tu suis le parcours de ta mère !

Mon sang, je fis qu'un tour comment osait t-elle parler de ma mère, les larmes me montaient aux yeux, je les ravala tant bien que mal avant de poser mon regard glacé sur elle.

- SORT D'ICI TOUT DE SUITE ! - hurlais-je hors de moi

- Ton amie m'avait prévenue que tu allais crier, tu as un comportement de fille facile ! Et tu oses hausser le ton avec moi ! J'aurais dû te laisser pourrir près du corps de ta mère !

Ça dernière phrase me fit l'effet d'une balle en plein cœur, hors de moi, je la poussa violemment jusqu'à la porte d'entrée avant de lui claquer sauvagement la porte au visage l'entendant me cracher sa haine.

Le moteur de sa voiture devenait un son lointain signe, qu'elle avait décidé de quitter les lieux.

Je priais intérieurement que la tempête l'emporte, elle ne serait pas d'une grande perte.

Les prières non plus n'ont jamais vraiment été utile sinon on m'aurait ramené mon père.

Je laissa échapper un cri de rage de mes lèvres, avant de balancer le vase à travers la pièce, il se brisa au sol dans un fracas à peine audible, à cause de l'orage qui grondait dehors.

Je LA déteste !

Je LA hais !

Je veux qu'ELLE meurt !

Ma vue s'embua, j'aimerais tellement que mes parents soient encore présents, même si mon père était peu présent, je savais quel étais là, désormais, il ne serait plus jamais là, ni ma mère.

La rage me bouillonnait dans mes veines, il fallait que je retrouve ce fichu dossier et j'avais besoin de réponse.

Mes pas me guidèrent directement dans le bureau de mon père, j'ouvris les tiroirs un à un en balançant le contenu au sol.

J'essayais d'ouvrir un tiroir, mais celui-ci était fermé, la fameuse clé, je l'avais vue traîner au salon avant que le décorateur ne vienne entamer la remise à neuf des lieux.

The deathOù les histoires vivent. Découvrez maintenant