Entre deux mondes

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                          Prologue

L'époque où le monde était de nouveau divisé en race avait vu le jour.
Les monstres.
Et les Hommes.
Tout devait les séparer. Rien ne devait les réunir. Et surtout ils devaient se haïr plus que tout. Plusieurs suspicions de l'existence de ces "monstres" avaient poussés pendant des années comme des champignons, des marins voyaient des sirènes le soir dans l'eau trouble mais on les jugeait trop saoul pour y voir clair , on trouvait leur cadavres se décomposant en sel de mer sur la terre, mais les forces secrètes faisaient mine qu'il s'agissait là d'un ramassi de calomnie.
Elles n'étaient plus assez prudentes. Elles prenaient cette sécurité qu'elles s'étaient batties au fond des océans grâce à des alliances bien menées, comme acquise. Mais l'Homme était curieux et la curiosité de l'Homme mettait toujours en danger les créatures mystiques.
Les sirènes noyaient  les marins.
Leurs épouses haïssaient les sirènes.

Un jour le banc de créature s'approcha bien trop du rivage, cherchant une proie frêle à enchanter. Mais elles  firent démasquer. Dès lors on recula les villes loin de la mer. Les quelques surfer chevroner perdirent la vie pour n'en laisser aucun.

C'est dans ce climat que la jeune Aquoita grandissait : la peur. Les sirènes voulaient se venger; elles manquaient de meurtre à leur actifs elles avaient besoin de nouvelles proies assez bêtes pour s'approcher des rivages. Elles avaient pris d'assaut les rives, les lagons et toutes les mers autrefois occupées par les humains. On racontait à Aquoita que les sirènes étaient trop enchanteresses pour penser y résister pendant qu'elles vous noyaient sous le tambour des vagues. Et par on, attendez ses parents, qui eux se disaient amèrement la jeune fille avaient eu cette vie d'insouciance sur le sable chaud sans craindre qu'un monstre rampe sur la terre pour seul but de vous dévorer. Elle ne savait comment. Ni pourquoi. Mais elle etait attirée par l'eau. Petite elle regardait le robinet et la chute d'eau pendant des heures durant; prendre un bain était son passe temps. Ses parents craignaient sa curiosité face à cet élément parce qu'elle pouvait la tuer, la dévorer, et décorer sa demeure avec les ossements de la jeune fille. Son seul répit dans sa vie était sa jeunesse où là il n'y avait pas de sirènes, où on peut-être ne serait ce qu'un peu insouciant. Sauf quand lorsqu'un élève du lycée mourait sous les griffes des monstres des mers. Pourtant c'était un quotidien lassant, on faisait une minute de silence on pensait aux disparus...Et c'était terminé, jusqu'au prochain desces.
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                🪷🐚  AQUOITA 🐚🪷


- À quoi tu penses ?  Demanda une voix me tirant de mes rêveries

Attina était ma meilleure amie depuis toujours, ma seule amie d'ailleurs. Nous  étions nées le même jour. Avions les mêmes yeux bleus et cheveux blonds qui nous tombaient sur le bas des reins. Parfois, je me demandais à quel point nos parents avaient été suffisamment amis pour choisir de faire des enfants en même temps; de plus qui se ressemblaient. Mais l'idée me passait comblée dans l'idée que des jumeaux avaient forcément des enfants semblables , Attina était bien plus jolie que moi, le bleu de ses yeux était plus profond, ses lèvres plus roses, les tâches de sons de son visages étaient harmonisement disposés. Attina était une perfection que je ne me permettait d'espérer.

- Aux sirènes, révéla je

Levant mes yeux vert d'eau sur elle, son corps plus pulpeux que le mien accoudé à la rambarde qui séparaient l'entrée du lycée avec la route. 


La vérité ne plût pas à Attina.
Elle ne lui plaisait jamais.
Notamment sur les sirènes.
Pour Attina elles devaient devenir des tabous, on devait taire tout ce qui venait d'elles et tout ce qu'elles causaient sur leur  passage ainsi peut-être s'en iraient-elles lasses d'attendre les stupidités humaines. Mais ce n'était pas la réalité; ça n'arriva pas ainsi. Les sirènes avaient déjà attendu des siècles durant, recommencer ne leur coûterait rien, bien au contraire.

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