|Aimée|

Chapitre 27

Mon pied tape à mainte reprise contre le carlage et je perds peu à peu ma patience. Aimée nous a demandé de nous rassembler et nous sommes là à l'attendre depuis une bonne trentaine de minutes, mais lui n'est toujours pas là. J'ai l'impression qu'il joue avec mes nerfs. Depuis qu'Eden l'a avertit que lui et moi tentons le coup il ne cesse ne faire des choses qui m'agace. Il ne le fait peut-être pas exprès mais c'est insupportable.

S'il nous réunit dans cette salle, c'est soit pour une mission, soit car il a des informations récentes. Que ce soit l'un ou l'autre, ça m'intéresse fortement, mais il met tellement de temps pour venir que j'ai juste envie de me barrer. Nous sommes ses chiens pour patienter autant ? Rah, je dois me calmer.

Eden, remarquant mon agacement, pose sa main sur ma cuisse pour tenter de me calmer. Ca n'a pas le même effet que lorsque l'autre le fait, mais ça m'apaise tout de même un peu. Je me suis jurer d'arrêter de les comparé car Aimée et Eden sont vraiment différent, mais étant donné que c'est encore très récent, j'ai beaucoup de mal.

Un miracle aussi grand que Moïse qui sépare la mer se produit lorsque Aimée daigne montrer le bout de son nez. Alléluia, j'ai presque cru que j'allais devoir attendre.

Il s'assoit dans le plus grand des calme tandis que je le fusille du regard. Il dépose une pile de dossier sur la table et ma curiosité prend le dessus.

- Tu vas aussi nous faire patienter trente minute pour nous dire le contenu de tout ça ? Demandais-je en serrant les dents.

Je sens la main d'Eden se serré sur ma cuisse et lorsque je retourne le regard vers lui il plisse les yeux pour me demander à quoi je joue. Je l'ignore et me reconcentre sur les iris noir qui nous observe.

Addison et Aloïs reste silencieux attendant patiemment qu'Aimée nous explique pourquoi nous sommes là.

- Puisque vous êtes tous là, je vais pouvoir..

- Ca fait déjà trente minutes que nous sommes là, viens en au fait, l'interromps-je.

Cette fois Aloïs se racle la gorge et Addison me fait les gros yeux.

- Tu veux sortir Leo ? Me questionne Aimée en croisant les bras.

J'hoche négativement la tête et je m'enfonce dans ma chaise en croisant à mon tour mes bras.

- Bien, alors la ferme.

J'inspire doucement et j'expire de la même manière afin de garder mon calme et surtout de ne pas lui répondre une nouvelle fois.

- Donc je disais, puisque vous êtes tous là nous allons commencer, j'ai une mission pour Aloïs et Eden et on aura besoin de l'aide de la chieuse.

- Appelle moi encore une fois comme ça et mon aide tu te l'as met dans ton cul.

Cette fois il ne me prête aucune attention et continue ses explications.

-  D'après nos hommes Alejandro et Shy sont de nouveau passé à l'action, mais cette fois personne n'a été kidnappé, au contraire.

Je fronce les sourcils ne comprenant pas réellement où il veut en venir. Il ouvre son dossier et en sort plein de feuilles qu'il lit avant de reprendre.

- Antonio Gomez, dit-il simplement.

A l'entente de se nom, mon corps se crispe et ils le remarquent tous puisqu'ils m'observent, de l'incompréhension dans le regard. J'avale difficilement la salive et je me met à jouer avec mes doigts pour, cette fois, apaisé ma nervosité.

- C'est un étudiant mexicain qui était dans la filière médecine à l'université de Mexico. Il vient d'être transféré dans notre fac. Nous ne savons pas encore ce qu'il va étudier mais s'il a été transféré ici ce n'est pas par hasard.