Chapitre 22

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Je dois avoué que ce qui est écrit sur la papier m'inquiète fortement. Je sais déjà qui en est l'auteur mais Luis ? Aimée ? Est-ce qu'il leur a fait du mal ? Tout tourne à 100 à l'heure dans ma tête. J'appelle qui en premier ? Luis ou Aimée ? Si Aimée est entre la vie et la mort et que je décide d'appeler Luis il risque de mourir, si au contraire j'appelle le chef des Blacks Bloods, le mexicain pourrait lui aussi mourir. Que faire ? Je perds un temps monstre à réfléchir puis saisit mon téléphone.

J'appelle dans un premier temps Aimée, mais aucune réponse de sa part ce qui ne fait qu'augmenter mon inquiétude. Mais cette fois c'est le numéro de Luis que je compose. Après quelques sonneries il décroche. Je n'entends aucun stress dans sa voix, il a l'air tout à fait normal ce qui me fait souffler de soulagement.

- Eh Luis, tu as tes 10 doigts ? lui demandais-je.

Il éclate de rire. C'est bon tout va bien, il ne lui est rien arrivé.

- Tu as bu Leo ? Qu'est-ce que tu me racontes là ? me répond-il.

- Rien rien, écoute prend soin de toi Luis d'accord ? Bisous je raccroche ! enchainais-je en mettant fin à l'appel.

Je passe mes mains sur mon visage et pense à ma respiration. Suite au stress, les battements de mon coeur se sont accélérés. Sujette aux crises d'angoisses, il vaux mieux que je me calme avant de partir à la recherche d'Aimée.

Lorsque ma porte s'ouvre dans un fracas je sursaute et m'empresse de refermer la boite et de la reposer sur mon bureau. Je me reconcentre ensuite sur la personne qui vient d'entrer et tout mon stress s'évapore.

Je ne le laisse pas parler et m'approche de lui avant de le gifler sans qu'il s'y attende.

- En quelle honneur ? Dit-il simplement en se tenant la joue.

- Tu sais pas répondre au téléphone ?! Heureusement que c'était pas urgent bordel ! criais-je lui en voulant encore plus.

- C'était pour me dire quoi ? me questionne-t-il en gardant son calme.

- Rien.

Il lève les yeux aux ciel avant de me tendre la fameuse crêpe qu'il m'avait déposé sur mon lit.

- Pourquoi elle était au milieu de ma chambre.

- Parce que je n'en veux pas de ta crêpe, je préfère largement celle d'Eden.

J'aperçois sa mâchoire se crisper ce qui me fait sourire intérieurement.

- Prends la, m'ordonne-t-il.

Je la lui prends des mains puis sans un mot je me rends dans le salon. Je sais qu'il me suit puisque j'entends ses bruits de pas, mais peu importe. Lorsque j'arrive devant Eden je lui tends la crêpe et un grand sourire apparaît sur son visage.

- Ne me remercie pas, c'est un cadeau d'Aimée, dis-je en le désignant du doigt.

Ce dernier qui vient tout juste d'arriver me lance un regard noir en voyant la crêpe dans les mains de son pote. Je lui fais un grand sourire hypocrite avant de parler assez fort pour que tous les hommes présent m'entendent.

- J'ai besoin d'un renseignement, je veux savoir qui est entrer et sorti d'ici aujourd'hui.

Tout le monde me regarde avec interrogation tandis que je tape du pied perdant patience.

- Oh ! C'est urgent là ! haussais-je la voix pour faire réagir les zombies qui m'observent en me laissant sans réponse.

- Donnez lui ce qu'elle souhaite, leur ordonne Aimée.

|Aimée|Où les histoires vivent. Découvrez maintenant