Les Ambassadeurs Sans Règne

Chapitre quatre

La journée de cours se termine en concluant que demain, nous décorerons le manoir.

Durant cette journée qui parut interminable, chaque étudiants m'évitaient et chuchotaient dans mon dos lorsque je croisais leur route.

La sonnerie grésillant retentit et nous libère. 

Je me lève et quitte la salle de classe.

Je ne dois pas perde mon temps et me dépêcher d'aller au refuge pour me préparer pour ma mission de ce soir.

Ceron me suit silencieux.

J'imagine qu'il doit s'interroger sur ce qu'il s'est passé ce matin.

Je ne sais pas pourquoi lorsque je vois du sang, j'ai une soudaine envie de meurtre.

Peut être à cause de mon passé ?

Je marche rapidement dans la court de l'académie et arrive au portail.

C'est là que je remarque un groupe d'homme bien baraquer, avec différents tatouages sur tout le corps.

Ils fument et semblent attendre quelqu'un.

Lorsque je sors, l'un d'entre eux informe les autres en disant : « Elle vient de sortir. »

Je me sens immédiatement en danger.

Ses hommes sont là pour moi ?

Sont ils au courant de mon identité ?

Les Ambassadeurs ont ils réussit à découvrir qui sont les membres des Sept Masqués ?

Je m'arrête et me tourne vers eux.

Cela ne servirais à rien de m'enfuir.

Le plus robuste s'avance vers moi.

- Salut ma jolie, j'aimerai te voir en privé.

Je grimace face à se surnom.

- J'ai autre chose à faire. Récapitulé-je sèchement.

- Tu arriveras bien à nous trouver un peu de temps.

Il m'attrape le bras et Ceron le repousse violemment.

Il se relève alors que son groupe n'a même pas prit la peine de venir l'aider.

Soudain, je vois Greg sortir du groupe et s'avancer vers moi.

- Aller Ivy, j'ai à te parler.

- Parle. Lui ordonné-je.

Greg sourit et se rapproche encore plus près de moi.

- Il vaudrait mieux pour toi de me suivre gentiment, sinon, j'ordonne à ses hommes de t'abattre. Me dit il en montrant d'un coup de tête les hommes derrière lui.

- Alors quoi, tu as besoin de tes nouveaux amis pour te tenir la main ?

Greg me fusille du regard, il m'attrape le poignet mais je lève mon genoux droit et vient frapper son poignet.

Il me lâche et se tient.

- Merde ! Espèce de connasse ! Hurle t-il.

Le robuste se précipite sur moi et me plaque au sol.

Ceron essaye de le soulever mais ne parvient pas à réussir.

L'homme m'étrangle de toute ses force et je commence à suffoquer.

Il faut que je réussisse à le bouger !

Mais si Ceron n'y parvient pas, cela sera impossible pour moi.