Chapitre trois

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Ceron me réveille en me pinçant la joue droite.

Dans ses moments, je regrette de ne pas avoir de sommeil profonds.

- Aller Ivy, lève toi ! Les cours vont pas tarder à commencer.

Il enlève ma couverture et éclaire la pièce à l'aide de bougie.

Je finis par céder et me redresse.

- Je te promets qu'un jour, je te réveillerais au moment où tu ne le voudras pas ! Lui promettais-je.

- Cela ne se fera pas de si tôt étant donner que je ne dors pas !

Je soupire et me lève de mon lit.

J'attrape une pile de vêtements et me dirige sans le regarder en direction de la douche.

Lorsque je rentre dans celle-ci, je déclenche l'eau et la tourne au maximum dans le chaud.

L'eau bouillante me brûle la peau, la vapeur s'intensifie, des plaques rouge se couvrent sur ma peau enflammé.

Au début, j'essaye d'échapper à la douleur insupportable, puis, mon corps se réhabitue.

Mon souffle s'accélère, je reste un instant sans bouger me rappelant mes démons du passé.

Je me savonne et sors de la douche.

J'entoure autour de mon buste une serviette de bain.

J'aperçois dans le miroir mes horribles cicatrices couvrant l'intégrale de mon dos.

Malgré moi, je me souviens.

De ses femmes, habillé jusqu'au cou d'habit noir et blanc parfaitement propre et repassé, d'enfants affamé et de leurs peau qui laissait apparaître leurs os, de l'odeur de la pourriture et du sang, des bruits de fouet qui soufflaient dans l'air, des pleurs et des cris des autres enfants apeurés, du regard de rage des vieilles dames, des cartons qui nous servaient de lit, du verres brisé qui pouvaient permettre à certains d'entre nous de se donner la mort avant de crever de faim et du sang.

Bien que ses femmes étaient des pourritures, elles m'ont au moins appris à rester forte.

Je me souviens d'un soir, au moment où l'une d'entre elle fouettait sauvagement et sans retenue une fillette faible qui agonisait, je me souviens que j'avais intervenue.

Je mettais mise entre elle et la fillette, mon corps servant de bouclier pour la pauvre orpheline affamés.

Je savais en ayant vue les yeux rempli de ténèbres de la vieille femme que ce que j'avais fais était impardonnable.

Elle avait commencer à me battre, la douleur que j'avais ressentis m'empêchais de bouger, pourtant, bien que je voulais pleurer et hurler du plus profond de mes entrailles, je ne fis rien et ravala mes pleurs et cria en silence.

C'était l'une des première fois que j'avais aider quelqu'un et c'était à ce moment que j'avais compris qu'aider les autres est douloureux.

Je m'habille en vitesse et ressors de la douche.

Au moment où je croise le regard de Ceron, je sais à quoi il pense.

Mais il ne dit rien et me tends mon masque blanc.

- Allons-y Ombre Blanche. Me dit il.

J'attrape le bout de papier jaune poser par terre devant ma porte et lis les informations.

Après avoir retenue l'essentiel, je le brûle avec le feu de la bougie.

Je lui souris et nous sortons de la chambre.

Les Ambassadeurs Sans RègneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant