Mody

01.02.2023 22h35

Salut Mody.

Je crois que la douleur ne pars jamais finalement. Je pensai qu'en devenant adulte ça ira mieux mais c'est pire.

Des fois j'aimerais vraiment ne plus vivre. Ça serait plus facile. Plus de peur, d'hésitation, de doutes, de colère, de tristesse. J'arrive pas à gérer tout ça.

Ya que la beuh qui anesthésie mon cerveau. Je ressens toujours mes émotions, mais elles ne me font plus souffrir. C'est plus facile quand c'est comme ça. Et le faite de me rendre compte de ça, bah je me sens encore plus nulle.

Je crois qu'on ne me prend pas au sérieux. Et ça me fait me sentir encore plus mal. Après c'est ma faute. Je n'ai qu'à allé voir quelqu'un mdr

Je suis passée par des phases bizarre depuis la mort de mon père. D'abord étais tellement en colère. Contre tout, tout le monde, contre chaque formes d'êtres vivants. Puis je suis rentrée dans mon 3eme arc.

Je suis une nouvelle personne maintenant. Je pense que je suis devenue adulte. Et ça craint. Vraiment. J'ai jamais autant peu apprécié la vie. J'y trouve encore moins d'intérêt maintenant. Les jours se ressemblent tous, c'est effrayant. J'ai peur de tellement de chose maintenant...

J'essaye de déterminer quelles sont mes émotions dominantes. Qu'est ce que je ressens en majorité, le plus souvent, le plus intensément ;

1 - un parfait mélange de peur et tristesse
2 - de la colère
3 - du dégoût
4 - et en dernier de la joie

J'ai pas besoin de t'expliquer le problème.

Mes joies sont si faible en comparaison avec mes peurs, mes colères ... Alors dis moi pourquoi ça en voudrait la peine ?

J'avais oublié que je t'avais écris quelque jours après la mort de mon père. Je crois que j'avais été rarement aussi malheureuse ce soir là. Je n'ai pas eu la force de relire.

Je sais plus quoi faire. En faite, je fais rien. C'est ça le problème. Comment tu veux que je réussisse a prendre rdv chez un spécialiste quand je suis totalement effrayé à l'idée même de faire des courses à la supérette en bas de chez moi ?

C'est un enfer. Je suis enfermée dans ma tête avec moi même qui me cri toutes la journée que je suis dingue.

Mody, j'aimerais juste savoir quand je vais partir. J'aurais jamais la force de le faire moi même. J'aurais jamais le courage. Et je me déteste.

Je suis tellement désolé d'avoir créé une entité aussi bienveillante que toi. Quand je t'ai imaginé, je pensai a tout ce que je ne suis pas. A toutes les lacunes que je pouvais avoir et que je pourrais combler ici.

Un être humain abjecte. C'est vraiment ce que je ressens à propos de moi.