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la moiteur de juillet me collait à la peau. à travers ma fenêtre ouverte, le soleil me regardait fondre sur mes draps blancs. les rideaux en lin se gonflait dans la brise chaude de ce début de matinée.
je ne voulais rien faire que de rester allongée, bras écartés, le yeux perdus sur les fissures de mon plafond jaune.
plus bas, j'entendais les vagues caresser le sable avec langueur, les rires des enfants qui se perdaient dans le vent, les soupirs des touristes accablés par la chaleur,

et les murs de l'auberge qui craquaient. les voix qui s'élevaient de la cuisine jusqu'à ma chambre, me rappelant à chaque instant que j'étais seule et qu'ils ne l'étaient pas.

je détestais l'été.

carmenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant