chapitre 8

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Cela faisait deux semaines depuis que malgré elle, Carina avait dévoilé leur histoire d'amour. Personne ne comprenait comment elles pouvaient autant s'engueuler sur une intervention et pourtant sembler être folle l'une de l'autre quand elles étaient à la caserne, malgré qu'elles évitaient au maximum tout signe d'affection ou encore en dehors de la caserne. Car maintenant que ce n'était plus un secret, elles se permettaient de sortir avec les amis de Maya, ceux qui étaient une fois ses collègues de l'équipe A.

À la caserne elles essayaient au maximum d'éviter donc d'avoir des gestes affectueux l'une envers l'autre, mais parfois elles ne pouvaient pas s'en empêcher. Une main qui glissait dans le bas de dos de l'autre, quand elles se retrouvaient, des petits regards qui faisait rougir les joues, et le côté parfois un peu trop maternelle de Carina, à essuyer de son pouces les lèvres de Maya quand elle mangeait des french toast ou pâtisserie recouverte de sucre glace.

Évidement personne n'était dupe, quand la porte du bureau de la capitaine était fermée et qu'elles étaient toutes les deux à l'intérieur et qu'elles ne s'engueulait pas pour ce qu'il venait de se passer sur une intervention, c'était souvent que Maya avait les fesses appuyées contre son bureau, les bras autour de la taille de Carina qui était entre ses jambes, ses mains posées sur les joues de la blonde et qu'elles s'embrassaient. Elles pouvaient s'embrasser pendant des dizaines de minutes, plus rien n'existait autour. Elles pouvaient s'embrasser sensuellement ainsi, jusqu'à ce que quelqu'un cogne à la porte ou que l'alarme de la caserne retentisse.

C'est d'ailleurs ce qui les avaient fait décoller leur étreinte aujourd'hui. Elles étaient dans cette position qu'elles avaient souvent et s'embrassaient sensuellement, leur machoire allait lentement quand l'alarme avait retentie et qu'au même moment le téléphone de Maya avait sonné.

Il avait sonné mais pas n'importe quelle sonnerie, l'italienne allait se plaindre quand les premières notes avaient débuté après le vibreur. Aussitôt elles s'étaient reculées l'une de l'autre et Maya avait décroché.

-"cheffe Ross ?... Oui... Oui bien sûr... Oui, oui pas de problème... Oui je lui dit... Très bien, nous arrivons" elle avait raccroché.

-"qu'est ce..."

-"il y a une entreprise de bonbon qui a pris feu et qui a commencer à s'effondrer, toutes les équipes disponibles de Seattle sont requise"

-"pour une usine de bonbon ?"

-"c'était les portes ouvertes, ils ont plus de milles personnes coincés dedans, les poutres qui maintiennent le bâtiment au niveau des entrées se sont effondrées, et ils ne peuvent pas accéder à l'entrepôt arrière pour évacuer. Carina, elle m'a dit de te demander de charger le plus de matériel possible dans le PRT. Visiblement l'orphelinat ce n'était rien à côté de ce qui est en train de ce passer"

-"oh non, tu dois te moquer de moi ... Cet orphelinat m'a achevée..."

-"ça va aller je serais là cette fois"

Ils étaient partis. Maya était déjà sur la route avec l'équipe A au complet et Carina était en train de charger un maximum de fournitures dans le PRT aujourd'hui Jackson Avery était le médecin qui s'était porté volontaire et elle avait de nouveau Théo Ruiz pour conduire le PRT et comme pompier pour les aider.

Ils avaient pu enfin quitter la station et s'étaient rendu à l'endroit où était l'usine. Quand ils étaient arrivés sur place, six stations étaient sur place, inclu la station 19. La cheffe Ross était directement venue voir Carina.

-"docteur DeLuca, comment cela se passe-t-il à la 19?"

-"très bien merci"

-"et avec la capitaine Bishop ?"

Fire & Ice (VF)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant