Tomura x Oc

Chapitre 24

Pdv Tomura :

Sur le chemin du retour, Mizuki et moi sommes seuls dans la voiture. J'ai dis au autres de monter à 5 et de nous laisser.
Je conduis dans le silence. Je ne saurais même pas par où commencer. Dieu merci elle n'a rien de grave, c'est la seul chose qui m'a réellement calmé...
À un feu, je tourne la tête vers elle et l'observe tendrement. Je n'aurais jamais penser m'énerver et autant perdre patience pour une personne. Mais si c'est pour elle... Alors ça me convient.
Je l'a vois frissonner, même avec ma veste. J'augmente le chauffage de la voiture et redémarre.

Mizuki : Ça à un goût de déjà vu non ?
Tomura : De quoi ?
Mizuki : Toi et moi dans une voiture, la nuit, ta veste sur mes épaules... Ça te rappelle rien ?
Tomura : Ohh.. Si en effet, comment oublier ce merveilleux moment.
Mizuki : Hehe !
.
.
Tomura : Mizuki...
Mizuki : Mmh ?
Tomura : Comment tu te sens ?
Mizuki : ... Bien, je te le promet.
Tomura : T'en est sûr ?
Mizuki : Oui, il ne s'est rien passé de grave... Je vais bien.
Tomura : Mmh... D'accord...
Mizuki : Je t'avoue que j'ai bien stressé avant que tu arrive. J'étais pas sûr que tu vienne d'ailleurs, mais j'étais rassuré en te voyant...

En entendant ces mots je stop la voiture en plein milieu de la route. Il fait nuit, il n'y a personne à cette heure ci de toute façon.
Et j'encre mes yeux dans les siens.

Tomura : T'a dis quoi ?
Mizuki : Pourquoi tu t'arrête ?
Tomura : Répète ce que t'a dis !
Mizuki : Euh... Que ça m'a quand même un peu stressé, mais que ça ma rassuré de te voir...
Tomura : Non t'a oublié un truc.
Mizuki : De quoi ? Je comprend pas...
Tomura : T'étais pas sûr que je vienne ?
Mizuki : Ohh... Ça...
Tomura : Tu pensais que j'allais pas venir ?
Mizuki : En effet ça ma traversé l'esprit... J'étais pas sûr que tu me retrouve ni que tu vienne vraiment...
Tomura : T'es sérieuse ?
Mizuki : Je... Je sais pas...
Tomura : Tu te fou de ma gueule ? Tu croyais vraiment ça ?
Mizuki : Je le croyais... Parce que...
Tomura : Explique toi vite. À quel moment tu t'es dis que je n'allais pas venir.
Mizuki : J'en sais rien... Je crois que j'avais tellement peur que tu ne vienne pas... Que j'ai... Commencé à y croire.
Tomura : Ma parole j'ai envie de te tuer.
Mizuki : Retiens toi s'il te plaît...
Tomura : Je suis absolument pas en train de rigoler avec toi !
.
.
Tomura : Tu sais à quel point j'ai eu peur ?! À quel point j'avais des sueurs froides pendant mes recherches ! Je pensais qu'ils allaient te torturer, ou pire ! Et voir ce mec les mains sur toi, bon sang je voyais déjà rouge mais alors là !!
Mizuki : Je... Je suis désolé...
Tomura : Arrête de t'excuser !! Sérieusement comment t'a pu penser une seconde que j'allais pas venir te chercher !!!

Elle ne répond plus rien et regarde ses genoux en baissant la tête. De profil, j'arrive à distinguer des larmes qui se sont mises à tomber de son menton.
Je me calme instantanément et me rend compte que depuis le début, je lui hurle dessus... Alors qu'elle n'a strictement rien fait.

Tomura : Mizuki... Je...

Elle serre ses jambes contre son torse et y enfouie sa tête. Elle ne fait aucun bruit.

Mizuki : Rentre s'il te plaît...

Je n'ose rien rajouter...
J'ai déversé mon stress sur elle, alors qu'elle vient de vivre une chose traumatisante. Je suis actuellement le roi des cons.
La vérité ?
Je me sens coupable... Tout ça ne serait pas arrivé si ces mecs ne voulaient pas ma tête...
Fais chiez.

Je reprend la route. Le reste du trajet se fais extrêmement silencieux. Arrivé à la planque, Mizuki prend tout le monde dans ses bras en les remerciant et monte se coucher.
Maintenant que tout le monde est rassurer, dormir deviens possible et c'est ce qu'ils font.
Moi je vais dans ma chambre et m'assois sur mon lit. Je ne peux pas la laisser... Pas comme ça.
Je me sens si mal...
Est ce qu'elle m'en voudra si je l'a rejoins ? Elle va s'énerver ? Elle en a tout à fait le droit, j'ai fais n'importe quoi...
D'ailleurs pourquoi je me suis énervé de base ?
Ah oui... Elle pensait que je n'allais pas venir. Sur le moment ça m'a vexé. Mais avec du recul, je comprend.
Dans ce genre de moment, notre cerveau imagine toujours les pires scénarios, ceux qu'on ne veut pas se voir réaliser. C'est un mécanisme humain.
Et moi je lui balance tout à la gueule comme si c'était sa faute...
Je dois aller la voir, j'en ai besoin, mais...
Ohh et puis merde. Depuis quand je fais pas ce que je veux.

Devant sa porte de chambre, j'hésite. Mais au bout de quelques secondes, j'ouvre. La pièce est plongée dans le noir. Je referme derrière moi et vais me glisser jusqu'au lit. Je tatonne la couette jusqu'à trouver Mizuki. Je monte sur le lit et me glisse sous la couette. Je la prend dans mes bras, son dos contre mon torse. Je me blottis contre son corps et la serre fort.

Tomura : Je suis désolé... Je t'aime Mizuki, je t'aime tellement... J'ai eu si peur, je suis désolé...

Je la sens bouger et se retourner. Elle viens enfouir son visage dans mon cou et me prendre à son tour dans ses bras.

Mizuki : Je sais... Et je n'aurai pas du dire ça, moi aussi je suis désolé-
Tomura : Non, tu n'a rien fais, c'est pas de ta faute...
Mizuki : Mmmh... Merci.
Tomura : De ?
Mizuki : Merci d'être venu me chercher...
Tomura : Idiote.

La discussion s'arrête là et nous nous câlinons un petit moment.

Mizuki : Je t'aime...
Tomura : Viens là.

Je prend son visage dans ma main et viens déposer un doux baiser sur ses lèvres. Je caresse sa joue de mon pouce et viens lui faire un autre baiser sur le front.
Sa chaleur me rassure et je me sens beaucoup mieux. Tout va bien. Cette histoire est terminé.
C'est comme si tout mon stress était évacué.
Mizuki vient elle aussi m'embrasser, dans des baisers parfois plus longs, parfois plus court, plus intense ou plus tendre. Je me sens fondre sous chacun de ses baisers... Je ne veux pas la perdre, je ne peux pas la perdre. Je ne peux même pas l'imaginer.

Je nous installe dans une bonne position et lui souhaite une bonne nuit.

Mizuki : Bonne nuit, je t'aime.
Tomura : Moi aussi je t'aime princesse.

Elle s'endort rapidement et je me laisse également emporté par la fatigue que j'ai accumulé.
Elle est enfin dans mes bras, elle est là, alors tout va bien.